Med Jbara, la référence du Rock Marocain

Publié le 7 Octobre 2008

 

L’art a toujours été l’expression d’une âme et le porteur d’un message. Lié à la sensibilité et au romantisme, les arts modernes qui s’en écartent ont souvent été refusés voire dénigrés par le public avant de trouver leurs adeptes. Il arrive même que ces derniers vivent la même marginalisation que l’art qu’ils admirent.

Aujourd’hui, les arts se multiplient et l’artiste ne se conforme plus forcément à un modèle bien défini. Ainsi, dans la musique voyons-nous l’émergence de plusieurs genres, qui sont encore refusés. Le hard rock et le rap en font partie pour beaucoup de personnes qui n’y «voient pas de goût». Depuis quelques temps déjà la scène musicale marocaine vit de nombreux changements. Rap, Slam, Rock... les artistes marocains osent et tentent dans les nouveaux genres. Le voyage musical proposé par Med Jbara confirme la destination d'une terre nouvelle où le métissage du rock dépasse le stade du simple dialogue interculturel, il va jusqu'à explorer les sonorités estampillées de tous les continents. 

Le Rock s'est prêté durant son histoire a des fusions avec différents styles de musique, allant jusqu'à même à s'allier à la musique orientale. L'artiste a pu prouver à travers son oeuvre que le Rock est un « socle » musical qui offre encore plein de perspectives.

Le rock marocain  fait désormais partie avec le phénomène de la Naydamais aussi avec le phénomène Med Jbara de ces nouvelles  musiques de transe ou de défoulement typiquement de la culture maghrebine, comme le furent les musiques gnawa, issawa, hamadcha et plus récemment des musiques ghiwanesques...en effet, les styles de musique surgissent du plus profond de nos êtres, là où le legs ancestral de l'expression collective se mélange aux effluves de l'expérience individuelle et de sa perception environnementale externe résonnante sur les cordes sensibles de notre entité interne. En cette matière, la musique nord-africaine constitue un échantillonnage culturel très riche, ayant survécu à la colonisation et à l'appauvrissement en se ressourçant, paradoxalement, dans la force réactionnaire des opprimés. (source : " L'Hâl " ou La transe cabalistique du phénomène " El ghiwan " par Khalid Benslimane). Si le folklore appartient désormais au passé des sociétés industrielles, au Maroc, il reste encore d'actualité. Med Jbara est un des rares artistes qui a pu en tenir compte !

 

Il faut noter qu'au royaume chérifien, le son du rock l'aspect vestimentaire ont choqué et continuent malgré tout encore à choquer les conservateurs et les islamistes marocains qui croient encore voir dans cette musique une manifestation de Satan. Un frange de la jeunesse marocaine ayant adopté le style manifeste un large soutien à ces artistes marocains et à ces courants musicaux.

En qualifiant les musiques de la culture rock de musique sataniste, les conservateurs marocains furent loin de se douter qu'ils lui ont rendu le plus grand des services et  ont donné au rock un fameux coup de projecteur sur cette musique et a fait rentrer le rock auprès des jeunes générations très souvent attirées par les musiques de " rupture du cordon ombilical ", "de libération de l'expression", au point des des musicologues la considèrent déjà comme un rite initiatique ancestral qui manifeste entre autre le passage de l'adolescence à l'âge adulte. La publicité qu'on crée les contradicteurs de ces musique a aidé à ouvrir la voie à un certain nombre d'artistes new generation comme Darga, Hoba Hoba Spirit, H-Kayne, Barry, Total Eclypse, Aba'Raz, Fnaïre, Haoussa et  Med Jbara.

Le rock marocain est devenu un des  moyens d'expressions idéal  pour montrer le désaccord d'une large partie de la jeunesse d'une société figée, pleines de contractions et d'hypocrisies et où la parole d'un jeune est considérée avec mépris. Somme toute, ces jeunes dénoncent au Maroc des traits et d'hypocrysie perverses que l'on rencontre régulièrement dans le monde arabe.

Ces jeunes artistes de rock connaissent pourtant un moindre succès que la  culture hip-hop marocaine. Mais la tendance est en train de s'inverser depuis ces dernières années. Au Maroc, un élan a été lancé grâce à des séquence et trop courtes émissions tel que Génération " Ajial " sur la 2e chaîne ou encore " 100 % Chabab " sur la 1ère chaine en donnant la parole à des chanteurs et chanteuses de Rock, Metal . Le premier festival de Metal apparait au Maroc en juin 2008 : le festival Casa Gateway où sont invités des groupes du monde Arabe et d'Occident

S'il faut donner, un exemple de chanteur de référence dans le rock marocain, c'est clairement Jbara qui a pu trouver une maturité à un genre typiquement marocain et qui a pu aller au-delà du copier coller de groupes anglo saxon et en allant vers un métissage musical de plus en plus pointu ! Notre artiste se revendique est un artiste aux cultures et aux influences pluri-ethniques avec notamment l'entrée du reggae dans certaines de ses compositions.état spirituel, qui peut même nous transporter vers un état d'extase et d'émotion qui ébranle l'âme de l'auditeur (qui est l'essence même de la notion du tarab selon la définition du Dr Ridha Benmansour). Jbara nous offre donc ce plaisir indissocié entre le musicien et l'auditeur.

Son mot d'ordre est également le respect du statut l'artiste :  Nous sommes une partie inséparable du peuple. La musique comme le cinéma et la littérature, c'est culture, et la culture est l'emploi. Nous voulons que notre travail soit respecté. Nous représentons notre pays avec fierté et dignité.

Selon Jbara, les musiciens continuent à souffrir de marginalisation, et nous pouvons confirmer que ni l'industrie musicale marocaine et  les producteurs souffrent d'amateurisme et ne sont pas disposés à prendre des risques. L'internet joue donc un rôle capital, car il permet la découverte d'un très grand nombre d'artistes qui nous montrent ce qu'il ont à offrir à l'internaute ce qu'il ont de plus chers...leurs oeuvres musicales. (voir aussi: La culture discographique au Maroc).

Tengo alma de Rock, y me gusta sobre todo interpretar mi música de Rock Marocain pero tambien me gusta crear y producir en otros estilos musicales. En la Música no hay ni límites ni fronteras, las fronteras son líneas artificiales que nacen de las limitaciones y los prejuicios....

Guitarrista y cantante, artista de raza, con sangre de Raï y alma de Rock. Su estilo musical nos transporta a un espacio multicolor de imágenes acústicas de oriente y de occidente, mezcla alquimista de ritmos y sonidos, berebere, árabe, gnawa, raï, adalusi, rock, reggae, flamenco... En el escenario, el público puede apreciar y sentir su pasión, una pasión capaz de llevarle al extasis, "momento mágico de trance y transformación", donde él es, una cuerda más de su guitarra. 


Su música comparte cómodamente espacio y protagonismo con voces étnicas, instrumentos y ritmos marroquíes: goumbri, karkabas, bandire, darbouka, djambe, tare, laud, banjo,... e instrumentos occidentales: Bajo, piano, guitarra, batería, y ritmos de rock, reggae... rompiendo con naturalidad cualquier barrera fronteriza de espacio, tiempo y estilo, genuino representante de la "Nueva Música Marroquí".
Desde hace algo más de una década vive a vuelo de pájaro entre dos orillas, Marruecos-España. Su séptimo álbum, fue editado en España por Ventilador Music/Barcelona-2005, y su último trabajo, L'Mida, se encuentra a la venta en Marruecos.

Para Med  JBARA "la musica es màs que sonidos armònicos, es el lenguaje de los pueblos, y como no, ya he colaborado en proyectos de fusion celta gnawa en francia, 2000, y en Asturias con un grupo de folk asturiano, asgaya, tengo un gran amigo gaitero que ha colaborado en el primer tema de mi disco alcantara salam fi alalam, y en otros proyectos, yo colaboro con un grupo de rock asturiano, Avalanch, ayer mismo actue con ellos en un canto a la madre tierra... la musica es un lenguaje de una extraordinaria grandeza, tolerancia, comunicacion, y paz, yo vivo la magia de la musica con amor e intensidad, porque el lenguaje de la mùsica no tiene fronteras, es mi mejor forma de expresion" comunicaciòn".

 

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #influences de fusion musicales

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I
Jbara, artiste marocain, passionnément partagé en les deux rives de la méditerranée, Maroc et Espagne, a su créer un cordon ombilical incarné dans sa musique l’attachant inséparablement et définitivement à sa terre, MAROC. Cette musique même l’a propulsé dans la scène mondiale. <br /> <br /> A l’âge de 5 ans, il a confectionné sa première guitare faite de latte attachée aux freins de bicyclette « Flutox ». Depuis, sa formation musicale, autodidacte, n’a cessé de s’alimenter, à partir de ses premières notes berbères en traversant les influences des grands maîtres de la sphère internationale (blues, rock, reggae, soul…). Au fur et à mesure qu’il déchiffrait avec ceux-ci le langage musical universel, Jbara a créé un style qui lui est propre, celui du mixage alchimique de l’héritage culturel imprégné dans une parfaite maîtrise technique ainsi qu’une sensibilité artistique impressionnante. Ainsi, il a rompu avec toutes les barrières du temps, de l’espace et du style. Son univers musical s’étend du nord au sud, de l’orient à l’occident où héritage culturel, fusion des cultures et métissage ethnique sont présents.<br /> <br /> À l’âge de 18 ans il a mis en marche la 1ère école de Musique Moderne dans le Centre de la Jeunesse d'Oujda, «Guitare, basse, piano, batterie, chorale et chant». Il fonde le groupe Men-X de style Raï-Rock et il a participé à des Festivals de Musique Moderne et de Raï dans le nord de l'Algérie et du Maroc- 1987/1989. En 1989, Il fonde le groupe Raï-Men, et place son premier album de fusion Raï-Rock.<br /> <br /> Depuis 1990, beaucoup de carrières musicales tombent à l’eau, la possibilité de vivre de la musique disparaît. JBARA se déplace à zones touristiques et il joue tous les jours dans le piano-bar, d'hôtels de 4 et 5 étoile pour un public généralement européen avec un vaste répertoire de blues, de slow, de reggae, de funky, de rock… de raï-rock, en interprétant à ses grands maîtres: Neil Yonng, Carlos Santana, Bob Marley, Pink Floyd, Daire Straits, Sting, Eric-Clapton, Paco de Lucía, Frank Sinatra... le prix qu’il a payé comme artiste, a été son invisibilité, un prix excessif, mais au moins il a pu vivre de façon digne comme musicien. Il est conscient d'être hors de temps et de lieu et d'être marqué par des situations indépendantes à sa condition d'artiste.<br /> <br /> « C'est évident, tout mouvement artistique et culturel a son substrat dans une société qui se développe dans certaines conditions politiques «liberté plurielle de pensée, promotion et valorisation des richesses culturelles et artistiques du propre pays ». <br /> <br /> "Aujourd'hui, le pays a connu un grand changement économique, social et politique. Le public commence de jouir de sa riche patrimoine musical et les grands festivals sont organisés chaque année dans tout le pays.<br /> <br /> Et malgré les grandes difficultés, leur appréciation est inévitable. Il est considéré un pionnier de la musique marocaine contemporaine, une important autorité gnawa et un «véritable compositeur de World fusion Marocaine». <br /> Auteur, compositeur, arrangeur, multi-instrumentaliste, guitariste et chanteur, Jbara a enregistré, produit et édité ses propres créations à partir de 1996. Après, 8 albums sortent parmi lesquels son 6ème « Jamâa El Fna » (2000) marqué par la collaboration spéciale de Mahmoud Gania . en 2005, un autre album voit le jour à « Diabat- Essaouira », commercialisé en Espagne et en Europe, intitulé « Alcantara Salam Fi Alalam » ; un travail artistique colossal qui invite à la paix et à la tolérance. Cette année 2008 est marquée surtout par la sortie de son nouvel album « L’Mida ».<br /> <br /> En outre, Jbara a collaboré dans différents projets musicaux : dans l’album « Lila-Noz » (2000) ; dans la compilation/live du festival Gnawa d’Essaouira comme auteur et interprète du tube Maya (2003) dans la formation marocco-helvétique « Aicha Fatalicha » et son album « Athan » (2004) ; dans le groupe de rock d’Asturias « Avalanch » (2004) ; dans le groupe de folk « Asgaya ».<br /> <br /> A partir de l’année 2003, Jbara a composé, arrangé (mixage et master) pour des artistes marocains de styles différents parmi lesquels on cite entre autre : Hayat el Idrissi, Nouâmane Lahlou, Chahrazad, Karim Tadlawi, Badr, Hanan Soltana, Mohamed Reda, les nouveaux talents du Rap, Hip Hop y el Pop marocain, Tiraline, Kelma et Knouz.<br /> <br /> Par ailleurs, Jbara a marqué ingénieusement le film marocain « Samt Errih » de son réalisateur Said AZAR par la bande sonore (composition arrangement et production).<br /> <br /> En 2000, Jbara a marqué le festival d’Essaouira Gnawa avec une prestation étincelante avec le Maître Pacca, s’ensuit après une tournée en France.<br /> <br /> Artiste de scène, Jbara a joué dans les festivals marocains les plus importants : Festival de Saidïa, Festival Gnawa d’Essaouira, Festival de musique d’Ifrane, Timitar d’Agadir, Festival de Fes, Rawafid, Festival de Rabat, Festival de Taforalt-Ouxda, Festival Mawazine Rythmes du monde Rabat, Festival des talents musicaux gnawi World music Essaouira, Concert au Théâtre Mohammed V de Rabat, Théâtre royal Marrakech, Palais des congrès de Marrakech. Maroc Hit Parade Rabat, Festival Ouazzane, Festival Casa Music. Festival Printemps d’Azemmour,…aA l’échelle internationale, Jbara a donné des prestations inouïes au festival international de Nayrian Mar en Sibérie russe, au festival international Stimmen en Suisse, aux Musiques du XXème siècle Cajastur Oviedo, A l’Antroxu d’Avilés, à la fondation Pilar y Joan Miro, Palma de Mallorca….<br /> <br /> PRESSE:<br /> LE MATIN.Maroc.-Succès populaire au festival d'Agadir Timitar Plus de 50.000 spectateurs en une soirée.- Par ailleurs, le concert donné par Jbara, l'enfant de Talborjt<br /> d'Agadir, était exceptionnel. Sa musique est une fusion gnaoui. Un voyage multicolore de<br /> sensations à bord d'une caravane d'images acoustiques vers lequel nous a embarquée cette musique chargée d'une rythmique forte.<br /> <br /> LA VIE ÉCO. Maroc Timitar II a cassé la baraque. Jeudi 7 juillet, place Al Amal. Il est 21 heures. Sur scène, Jbara, Gadiri pur jus, met du coeur à l'ouvrage afin d'enflammer l'innombrable foule. Avec son hymne à la paix Alcantara Salam Fi Al Alam, il y parvient sans peine.<br /> <br /> Cellule de presse du Festival DE RABAT.22/07/2005- Festival de Rabat. Un spectacle à 100% marocain, où la volonté de consécration de la chanson marocaine. Cette soirée, un prélude réussi si pour une édition qui promet, n' aurait pas été complète sans cette participation de l'artiste Jbara, l'un des spécialistes marocains de la musique Gnaoui. Le public a pu apprécier le style Ganaoui, tantôt mixe avec des mélodies sahraouies, tantôt avec des rythmes amazighe, africain ou occidental.<br /> <br /> D.C. DONOVAN, EDITOR- USA. ALCANTARA SALAM FI ALALAM. Other groups and projects have fused the music of flamenco Spain with the Berber and Arab sounds of North Africa; but no-one I've ever heard did so with such passion and with so many elements, including rock guitar and black North African music. Though there are several guest artists, Jbara overdubs himself on eight different instruments. His music is so intense and exciting, it's hard to breathe: it must be very strenuous indeed to actually play it. The incredible sound on ALCANTARA SALAM FI ALALAM, with lots of percussion added, has to be heard to be believed.<br /> <br /> MONDOMIX-France 2006 -FESTIVAL de FES. François Bensignor. L'explosif "gnawa-rock" Enfant du peuple au charisme palpable, il brandit sa six cordes tel un "guitar hero". Ses riffs dignes du meilleur heavy-rock-jazz fusion sont balancés sur une formule superbement rôdée de percussions, basse hajouj et chants gnawa. <br /> <br /> ANSA- Italy. Especial FESTIVAL DE Fès Italia 2006.GNAWA FUSION', INCONTRO TRA ANTICO E MODERNO.Con l'arrivo sul palco del l'Ensemble Jbara si ritorna a sonorità più contemporanee mescolate tuttavia al genere della 'gnawa', musica tradizionale marocchina suonata con i 'krakeb', sorta di nacchere di metallo. Jbara indossa abiti classici marocchini, cappellino all'uncinetto e babbucce rosse, ma suona la chitarra elettrica e incita la folla come un divo pop. Urla questo ragazzo mentre si esibisce in virtuosismi alla chitarra, accompagnato dal suono del basso e dalle danze 'gnawa.<br /> <br /> <br /> COMERCIO DIGITAL. Spain-Músicas del siglo XX Cajastur, Oviedo 2006.Maria Pidal. Jbara, el alquimista. Maestro del goumbri, guitarrista, compositor y cantante, Jbara se descubre como un alquimista que parece haber encontrado la piedra filosofal en un estilo surgido del abrazo de las músicas raï, gnawa, rock, pop, berebere, andalusí y reggae. Refrescante revelación. Hallazgo difícil de clasificar. Jbara sorprendió y convenció con un recital colorista animado con percusiones fogosas y vocalizaciones inevitablemente étnicas al servicio del mestizaje. <br /> <br /> <br /> LIBÉRATION. FESTIVAL AZEMMOUR A. Akil<br /> Jbara Fusion Rock Marocain. Les concerts programmés pour ce Festival ont débuté sur de belles images. A 18 h, sur la petite scène, Jbara a donné une leçon en laissant sa guitare électrique découvrir des terres de musicalité imaginaires. Plus subtil et émouvant, il a dévoilé l'essentiel des morceaux de son dernier opus intitulé «L'Mida». Entre les morceaux « Ara », « Chouf », « Hak Wara », «Sboula», «Walou», « Mohamed Eddorra», «Finkom», «L'Mida», son premier concert sur Azemmour a rencontré un franc succès. Toutefois, puissance, énergie, rythmes, costumes ont été au rendez-vous. Une belle prestation scénique de Jbara bien servie par une équipe de musiciens bien soudés. D'ailleurs, c'est sa toute nouvelle formation. Huit jeunes musiciens débordant d'énergie ont épaulé Jbara lors de ce show. Maîtrisant luth, clavier, Hajhouj, guitare classique, percussion, Krakebs, guitare électrique, cette formation a produit des sonorités des plus admirablement fantaisistes. De son côté, le public a été complètement déchaîné.
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L
<br /> hola Isabel, haré dentro poc una fusion de tu texto con el mio si quieres. Pensé primero poner el link con tu sitio web con las informaciones en español sobre Jbara. Es como quieres...dejame un<br /> poco el tiempo...A veces es importante de tener mas informaciones. No me molesta que las informaciones son en español...<br /> <br /> <br />