Frédéric Mitterrand et Fadela Amara hués par le public du Grand Ramdam

Ce qui devait être une fête à l'occasion du Ramadan 2010, ne l'a pas été hier soir en début de partie du spectacle à cause d'une partie du public qui a joué la technique de sifflement avant spectacle  (selon la bonne vieille technique du parti socialiste comme ce fut le cas, il y a quelques années avec l'artiste algérien Faudel).

En effet au cours du Grand Ramdam, une manifestation de musiques du Maghreb organisé à Paris, à la Cité de la Musique et au parc de la Villette, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et Fadela Amara, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville, se sont adressés en tant que responsables politiques au public, entre deux concerts.

Bien que critiqué d'une manière ordurière par le site web Oumma.com, (par ailleurs assimilé par des rédacteurs de Wikipedia à l'intégrisme islamiste), le programmateur, Alain Weber  qui dirige l'évènement s'exprime sur le concept de celui-ci : « L'idée était plutôt de favoriser la communauté maghrébine, c'est-à-dire de faire des choix artistiques en fonction de ce qu'aiment écouter les Maghrébins en ce moment. Donc on a regardé les sensibilités actuelles au Maroc, en Tunisie et en Algérie et on a essayé de composer un programme qui soit de la plus grande variété possible avec tous les genres musicaux du Maghreb. Mais c'est aussi une programmation qui se veut grand public, parce que cette culture est désormais totalement imbriquée dans la culture française. C'est pour cela que le public qui est venu ce soir n'est pas composé seulement de musulmans qui font le Ramadan, c'est un public très mélangé avec toutes sortes d'amateurs de musique. » (source)

Frédéric Mitterrand et Fadela Amara sifflés lors d'un concert Vidéo Fred-Lille sélectionnée dans Actualité

Une « prestation » de style Panem en circenses qui n’aurait pas été du tout du goût du public socialiste et islamiste, ce qui n'a pas empêché les gens de s'amuser pendant la programmation. Les média ont eu tendance à grossir les faits comme par rapport à ce qui a été décrié par le Figaro.fr avec un titre provocateur: Les deux ministres se sont fait copieusement sifflés et hués par la foule.

Pout tenter de calmer l'infîme partie des spectateurs-voyous qui n'étaient pas obligés de répondre présent, (eu égard que la programmation était annoncée à l'avance), Frédéric Mitterrand a alors lancé, à juste titre: « vous êtes venus ici pour écouter de la musique et pas pour écouter des ministres » s'excusant presque d'exister à cet évènement !

Frédéric Mitterrand est à l’origine de ce « Grand Ramdam » et a indiqué que “Paris est une des capitales du monde arabe sur le plan culturel avec l’Institut du monde arabe. Paris doit aussi être une capitale des musiques méditerranéennes”....surenchérissant...“Mon but est d’ouvrir un chantier qui va se prolonger les années suivantes”(source)

A cause de comportement de ces voyous qui ont plus fait de tort aux artistes qu'à ceux qu'ils visaient, cet évènement qui devait être le petit nouveau dans le cercle des festivités estivales risque d'être compromis ou revu dans sa formule dans le futur. 

La chaîne France Ô, partenaire du Grand Ramdam, propose également du 28 août au 3 septembre 2010, sous le titre des « Lumière de la Méditerranée » une programmation spécifique de qualité destinée à mieux faire connaître les richesses culturelles de tous les pays riverains de la « Mare nostrum ». Magazines, concerts, fictions, mais aussi documentaires et spectacles vivants qui apporteront les lumières de la Méditerranée.

Un riche débat organisé le 1^er septembre au Palais de la Porte dorée à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, réunira les invités du directeur de l’antenne de France Ô autour de trois thèmes cruciaux pour l’avenir du monde méditerranéen : « mythes, enjeux stratégiques et vivre ensemble. » (sur France Ô à partir de 20h35).

Programmation

• 17h30 - 18h30
  CASBAH CLUB CHAABI Abdelkader Chaou et Maurice El Medioni / Algérie
  Le chaâbi puise dans la musique arabo-andalouse et dans la tradition populaire algéroise. Abdelkader Chaou, l'un des derniers maîtres de ce genre, sera accompagné du grand pianiste Maurice El Medioni.
• Mondomix/Fiche artiste : Maurice El Medioni
  
  
• 18h45 - 19h45
  MAZAGAN - Chaâbi groove / Maroc
  Issu d'une nouvelle scène marocaine qui se plaît à réinventer la tradition, Mazagan marie l'héritage traditionnel des régions côtières du Doukkala et du Chaouia avec d'autres genres musicaux comme le reggae, le raï ou le funk.
• Cité de la musique/Fiche artiste : MAZAGAN
  
  
• 22h - 23h
  NASS EL GHIWANE et l'ensemble JIL GNAWA  (Maroc)
  Le groupe Nass El Ghiwane s'inspire du répertoire gnawa, soufi et de la poésie traditionnelle marocaine. Tels les « ghiwane », ces poètes qui arpentaient les douars, les Nass El Ghiwane créent une musique populaire originale, référence de la nouvelle scène marocaine. Le groupe Jil Gnawa est composé de huit musiciens d'origine Marocaine: danseurs et chanteurs garants de la musique Gnawa. Imprégnés dès leur enfance de cette tradition ces musiciens proposent de découvrir ce répertoire qui est d'essence rituelle, composée de mélanges de chants profanes africains et de chants sacrés de la grande tradition soufie. La fonction thérapeutique de cette musique est très importante au Maroc. Les Gnawas jouent dans la rue ou sont invités dans la maison d'un commanditaire privé pour procéder à une cérémonie avec un but précis : guérir, porter chance ou neutraliser les influences négatives... Il s'agit donc de pratiques thérapeutiques mais aussi d'exercices spirituels profonds.

• Extraits musicaux sur mondomix
• Cité de la musique/Fiche artiste : Nass El Ghiwane
  
  
• 23h15 - 0h15
  MOHAMED ALLAOUA / Algérie
  Militante, la chanson kabyle célèbre ses terres d'origine, glorifi ant une vie traditionnelle souvent bouleversée par l'histoire. Son univers est peuplé de grands artistes, du regretté Maktoub Lounès, à Mohamed Allaoua aujourd'hui.
• Cité de la musique/Fiche artiste : Mohamed Allaoua
  
  
  
• Parc de la Villette
  
  
• 19h30 - 21h30
  Déambulation sur le parc - départ place de la fontaine aux lions
  Confrérie soufie de Tozeur / Tunisie et JIL GNAWA - Maroc
  Originaire de la ville de Nefta, cette confrérie soufie appartient à l'ordre de la fameuse Qadiriya, fondée à Bagdad au XIe siècle et présente aujourd'hui encore du Maghreb à l'Asie.
• Extrait musical
  
  
  

A partir de 21h Du thé à la menthe et des dattes seront offerts

En plein air sur le parc - Prairie du cercle sud (diffusion en direct sur France Ô)

• 21h35 - 22h30
  IDIR / Algérie(avec sa fille au piano)
  Grand nom de la musique kabyle, Idir allie depuis toujours dans ses chansons plusieurs grands thèmes comme l'exil, la fête, et les souvenirs, ce qui confère à son message une portée universelle.
  MALIKA BELLARIBI
  Malika Bellaribi, chanteuse mezzo-soprano, poursuit une carrière soliste depuis 1987. Douée d'un timbre rare, elle a abordé toutes les facettes du répertoire lyrique comme l'opéra, la mélodie et le lied.
  YOUNESS / Maroc en duo avec KENZA FARAH / Algérie
  Youness, la nouvelle voix du raï, rencontre l'étoile montante du R'n'B Kenza Farah.
• Vidéo "Youness, le nouvelle voix du raï"
  BAMS
  Inspirée tant par Miles Davis, Bob Marley que Claude Nougaro, Bams revendique un hip hop populaire mais sans concession au-delà des clichés.
  AMINA FAKHET / Tunisie
  Amina Fakhet incarne la chanson tunisienne. Entre Maghreb et Proche-Orient, elle a su s'inspirer du grand répertoire égyptien, tout en gardant certains éléments classiques inspirés du malouf, l'école arabo-andalouse tunisienne.
  
  
• 22h45 - 0h
  CHEB BILAL / Algérie
  Né de la poésie arabe rurale, le raï est devenu une musique emblématique de l'Afrique du nord. Abordant dans ses chansons le quotidien d'une manière mordante, Cheb Bilal s'est affi rmé depuis plusieurs années comme l'un des grands représentants.
• Vidéo de présentation de Cheb Bilal
• Cheb Bilal sur Mondomix
• Cheb Bilal - site officiel 
  
  
• 0h20 - 1h20
  AMINA FAKHET / Tunisie

Voir aussi

• La culture dite "racaille"

Comments

[plombier paris 9]

J'apprécie votre blog , je me permet donc de poser un lien vers le mien .. n'hésitez pas à le visiter.
Cordialement

[Régis]

Frédéric Mitterrand se réjouit de « Paris serait « une des capitales du monde arabe sur le plan culturel » : Cet homme est dangereux s'il adopte à la lettre le Coran comme valeur de la République
:

«Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les
femmes vertueuses sont obéissantes et soumises.» (IV, 38)

« Le messager d’Allah a dit: J’ai été désigné pour combattre contre les hommes aussi longtemps qu’ils ne disent pas : il n’y a de dieu qu’Allah.« (récit d’Abu Huraira, Muslim I 29)

« Combattez: ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son Prophète ont déclaré illicite ; ceux, qui parmi les gens du livre, ne
pratiquent pas la vraie religion. Combattez-les jusque-là ce qu’ils payent directement le tribut après s’être humiliés. [...] Que Dieu les anéantissent ! Ils sont tellement stupides ! » (IX,
29-30)

«Ô vous qui croyez ! Ne prenez point les juifs et les chrétiens comme « amis ». Ils sont « amis » les uns avec les autres. » (V, 56)

Sympathique la « capitale du monde arabe », n’est-ce pas ? …

[Last Night in Orient]

Je tiens à réagir, que c'est totalement hors sujet...Allez manget votre saucisson et terminez votre pinard assez rapidement car il est l'heure d'aller dormir !

[Patrick]

Insulter ou injurier équivaut à insulter ou injurier le drapeau français, c'est un outrage à la France !

"Les valeurs et les symboles de la République doivent être respectés, partout et par tous"

Insulter un ministre en fonction est un acte qui devrait entraîner des amendes sévères.

[JP]

Feu son oncle Tonton aurait pris la parole à un concert de Wagner en l'honneur de la Wehrmacht occupant Paris qu’il aurait été plus courtoisement accueilli.

Mais Tonton avait plus de discernement et sa devise était “faire du bien dans l’ombre”.i l’histoire de France et ses valeurs s’étaient respectées, on n’en serait pas là…

Cette belle France serait la meilleure des nations, homogène dans sa faible diversité (ce qui le méritent et le veulent) et droite dans ses bottes…

Tout les Français ont leur trahi leurs valeurs certes bien aidés par des idéologues “épicuriens”, et on en paie le prix.

ça me fait penser qu’il y a bien des années, à l’époque où Khaled vendait beaucoup, y’avait aussi le mec qui a fait avorter de force sa femme et l’autre qui prétend s’être fait violer aux Queen’s,
le chanteur Sting, qui venait de sortir un duo avec un chanteur de Raï (bah, tiens Cheb Mami justement) disait que “le Raï était un grand phénomène culturel en devenir et un des courants musicaux
qui allait marquer l’histoire de la musique”.

J’crois bien que ça reste le principal apport algérien (et par ricochet arabe) d’envergure à la culture mondial depuis 20 ans, et pourtant c’est pas brillant brillant.

[Nawfel]

Honte aux concerts de musique pendant le RAMADAN !

Les preuves de l’interdiction de la musique tirées du Coran et de la Sunna :

Allah le Très-Haut dit « Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d' Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là
subiront un châtiment avilissant.. » ( Coran, 31 :6).
"le diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour un ennemi. Il ne fait qu'appeler ses partisans pour qu'ils soient des gens de la Fournaise." (Sourate 35, Verset6)
C'EST COMME le diable (AHOUDOUB ILAH MINE chitan ou rajim) il TROMPE LES GENS EN LEUR FAISANT DE FAUSSE PROMESSE !!!
MESSAGE À TRANSMETTRE D'URGENCE.
Soubhan Allah, il ya meme un chanteur, je n'ose pas le mentionner, il chante au nom d'Allah Azawajal en faisant des concerts et jouant avec des instruments, en plus de cela, des femmes et des
hommes mélangés en train de danser ! ahoudoub Ilah !!!


L’érudit de la communauté, Ibn Abbas (qu’Allah soit satisfait d’eux) dit : que le mot « Lahw » signifie la chanson ; quant à Mujâhid (puisse Allah soit satisfait de lui) dit que ce mot signifie
tambour (Tafsir d’Ibn Kathir 21/40). Hassan al-Basrî ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) lui, dit : cet verset à été révélé à propos de la musique et des flûtes (Tafsir d’Ibn Kathir
3/451).

Saadî (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce mot inclut toute parole illicite, futile, frivole et toutes les élucubrations incitant à la non croyance et au péché. Il englobe également
les propos de ceux qui refusent la vérité par des arguments fallacieux, la calomnie, la diffamation, le mensonge, l’insulte, l’invective, la chanson, les flûtes de Satan et les autres futilités
distractives qui n’ont aucune utilité en cette vie ici-bas ou dans l’au-delà. (Tafsir As-Saadî 6/150)

Ibn Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ( la signification que les compagnons du Prophète ont donné à ce mot suffit largement, à savoir la chanson. Cela a été rapporté par Ibn
Abbas et Ibn Masoud. Abu As Sahbâ dit : j’ai demandé à Ibn Masoud la signification du verset « Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour
égarer hors du chemin d' Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » ( Coran, 31 :6) ; il m’a répondit en le répétant trois fois : je jure sur Allah, l’unique
divinité que ce mot signifie chanson.

On rapporte qu’Ibn Omar l’a également expliqué par chanson. Cette explication ne contredit pas celle soutenant que ce mot signifie les épopées des étrangers, de leurs rois et de ceux de Rome ou
autres futilités que Nadhr ibn Hârith racontaient aux habitants de La Mecque pour les détourner du Coran. Tout ceci est considéré comme parole divertissante. C’est pourquoi, Ibn Abbas dit : la
parole futile et la chanson sont des paroles divertissantes. Il y’a parmi les compagnons du Prophète ceux qui l’ont expliqué par l’un de ces deux mots ou par l’autre et ceux qui l’ont expliqué par
les deux. Mais la chanson est plus divertissante et plus nuisible que les épopées des rois, car elle provoque l’adultère et la débauche, associe Satan et aveugle l’esprit. En plus, elle est plus à
même de détourner les gens du Coran que toute autre parole inutile du fait que l’être humain se sent très attiré et très intéressé par la chanson. Les versets coraniques ont blâmé le fait de tenir
des paroles divertissantes au lieu de lire le Coran dans le seul but de détourner, inconsciemment, les gens de la voie d’Allah. Si on lui récite le Coran il tourne le dos, comme s’il ne l’entendait
pas, comme s’il avait un poids dans ses oreilles. Mais pire encore, il se moque de lui lorsqu’il lui apprend quelque chose.

Tout ceci est l’œuvre des plus grands mécréants. Mais, s’il arrive que les chanteurs et ceux qui les écoutent en commettent, ils doivent s’attendre à recevoir leur part de ce blâme) Ighathatou
Al-Lahfan1/258-259


Allah, le Très-Haut dit : « Quoi! vous étonnez- vous de ce discours (le Coran)? » (Coran, 53 : 59)

Akrama ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) rapporte de Ibn Abbas que le mot « as-Samoud » signifie la chanson en langue Himyar. Il a dit également : lorsqu’ils entendaient le Coran, ils
chantaient. C’est la raison pour laquelle ce verset a été révélé.

Ibn Kathir ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit que d’après Sufyan Ath-Thawri, d’après son père, qui le tenait d’Ibn Abbas : ce mot signifie la chanson en langue yamâni. C’est ce que
Ikrama soutien également. Voir le tafsir Ibn Kathir.


Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « il y aura parmi ma communauté des gens qui considéreront comme licites la soie, l’alcool et les instruments de musique ». Ce
hadith est rapporté et commenté par Boukhari et il porte le n°°5590 (communiqué par Tabarânî et Bayhaqî). Voir as-Silsila As-Sahiha de Al Albânî 91.

Ibn al-Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce hadith est un hadith authentique rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih, pour servir d’argumentation et commenté de manière
tranchée. Dans le chapitre intitulé « ce qui a été dit concernant ceux qui s’autorisent l’alcool et le désignent sous un autre nom » il dit que ce hadith renferme des arguments qui militent en
faveur de l’interdiction des instruments de musique. Il s’agit de l’expression « ils considèrent licites » qui indique de manière explicite que ce qui a été cité après notamment les instruments de
musique sont des interdits qu’ils essaient de rendre licites. Il a également mis côte à côte ces instruments de musique , l’adultère et à l’alcool ; et il n’aurait pas du le faire s’ils n’étaient
pas interdits. ( voir as-Silsila Ass-Sahiha de Al-Bani 1/140-141, citation indirecte)

Cheikh al Islam (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce Hadith prouve l’interdiction de tous les instruments de musique. ( al-Majmou’ 11/535).

Ibn al-Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit Sur ce chapitre sont cités des hadith rapportés par l’intermédiaire de Sahl ibn Saad As-Saaidi, Imrane ibn Hussaîn, Abd Allah ibn
Omar, Abd Allah ibn Abbas, Abou Hurayrata, Abou Umama al-Bahili, Aïcha la mère des croyants, Alî ibn Abi Taleb, Anas ibn Malick, Abd Rahmane ibn Sabit et Al –Ghazî ibn Rabi’a). Il a cité également
ces instruments dans Ighathatou al-Lahfan pour prouver leur caractère illicite.

Nafi’ ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) rapporte que « lorsque Ibn Omar a entendu une flûte, il a bouché ses oreilles, changé de route puis dit : Nafi’ entends – tu quelque chose ? J’ai
répondu : non ; il ajoute tout en débouchant ses oreilles : j’étais avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui, lorsqu’il avait entendu pareille chose, avait fait le même geste ».(
extrait du Sahih Abou Dawoud).Cependant, Qazm pense que ce hadith ne constitue pas un argument en faveur de son interdiction. Car si c’était le cas le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)
aurait ordonné à Ibn Omar de boucher lui aussi ses oreilles et que Ibn Omar lui aussi l’aurait ordonné à Nafi’. On lui a répondit : il n’écoutait pas mais il entendait et il y a une grande
différence entre celui qui écoute et qui entend. Cheikh Al -Islam ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « d’après tous les imams, l’homme n’est pas blâmé pour ce qu’il entend sans le
vouloir. l’homme se voit blâmé ou loué lorsqu’il écoute et non lorsqu’il entend. Celui qui écoute le Coran se voit récompensé, mais celui qui l’entend, sans le vouloir n’est pas récompensé. Car la
grandeur d’un acte est mesurée par rapport à l’intention qui le sous-tend. C’est le cas également de la musique, si on l’entend sans le vouloir, on n’en est pas sanctionné).( Extrait de al-Majmou’
10/78.

Ibn Qouddama Al-Maqdasî ( puisse Alla lui accorder Sa miséricorde) dit : « Celui qui écoute c’est celui qui cherche à entendre et ce n’était pas le cas d’Ibn Omar ( qu’Allah soit satisfait d’eux) ;
bien au contraire, il a entendu sans le vouloir. Et parce que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait besoin de savoir le moment où le bruit allait cesser pour pouvoir reprendre son
chemin et déboucher les oreilles qu’il lui a été permis d’écouter. En effet, il n’allait reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu’avec l’arrêt du bruit. Donc, c’est à cause de ce besoin
que l’écoute a été permis.( Al-Moughnî 10/173). Peut être que l’écoute dont font part les deux imams est interdite et qu’il n’a été autorisée que par nécessité. On verra cela avec Imam Malick (
puisse Allah lui accorder Sa miséricorde). Allah le sait mieux.


Al-Albani ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : les quatre écoles juridiques sont d’accord sur le caractère illicite de tous les instrument de musique. ( Extrait de As-Sahiah1/145.