Hoba Hoba Spirit

Publié le 1 Février 2008

Hoba Hoba Spirit est un groupe musical de fusion originaire de Casablanca incorporant différentes tendances musicales, créé en 1998.  Etendard d'une jeunesse marocaine en détachement des rigueurs et coutumes ancestrales, ce groupe pratique le fusion rock, afro, gnaoua et reggae. Il présentent des textes engagés, en arabe dialectal, français ou anglais, révèlent un point de vue critique à l'égard de la société marocaine. Créé dans les années 1990, le groupe collabore notamment avec Don Bigg, célèbre rappeur marocain (qui a ensuite pris le camp de la dictature marocaine). Ici, on chante comme on parle, on joue comme on vit… avec un besoin viscéral de faire la fête !

Depuis 2003, Hoba Hoba Spirit incarnent la "Nayda", le réveil, le nom qui désigne la dissidence marocaine. Cette année-là, alors que le pays est sous la pression des islamistes, quatorze musiciens dont deux membres d'Hoba Hoba Spirit, sont accusés de bafouer les valeurs musulmanes. Leur crime : porter des cheveux longs et écouter Metallica.

Arrêtés, décrits par la presse comme des égorgeurs de chats et des adorateurs de Satan, ils font jusqu'à plus d'un mois de prison avant d'être blanchis en appel. À l'époque, Tracks avait rencontré à Casablanca Hoba Hoba Spirit. C'était quelques mois après la libération de Saad, le bassiste du groupe.

Biographie et évolution musicale

Reda et Aboubakr sont collègues de bureau. Le premier est vaguement guitariste, il a joué en France dans des groupes de rock d'étudiants où il interprétaient indifféremment les Clash ou Iggy Pop. Aboubakr, lui, n'a rien d'un percussionniste. Ensemble, ils chantent des nuits entières le répertoire du vieux rai, du rock, du gnaoui. Les soirées entre amis sont leur seul objectif.

Hoba hoba spirit a fait leur succès et les a fait connaître auprès du grand public. Certaines chansons, comme Bienvenue à Casa et Gnawa Blues, sont devenues cultes; A travers eux, le Maroc présente une jeunesse désirant à tout prix se détacher de la rigueur des coutumes ancestrale, le groupe compose des chansons innovantes mêlant rock, reggae, un peu de rap (notamment avec Bigg. Les paroles chantées sont chantée en arabe dialectal, en français et en anglais qui rendent des textes critiques à l'égard de la société marocaine.Cette formation se définit comme un groupe de Haiha Music et obtient un vif succès auprès de la jeunesse urbaine marocaine. Hoba Hoba Spirit, c’est avant tout une équipe originale qui trace sa route à travers le paysage musical marocain !Ils mélangent les langues (Français et darija) et les cultures, les sons et les rythmes, les couleurs et les saveurs. Deux albums et des années de concerts, pour finir par s’imposer à leur public marocain comme des« porte-parole de ceux à qui on a coupé la parole ». Aboubark possède une voix chaude, ample et un jeu de derbouka énergique. Reda, lui, écrit les paroles, et se complait dans des rythmiques de guitare funk/chaâbi.
Leur musique est à l’image du Maroc contemporain : un creuset où cohabitent, s’affrontent et fraternisent des influences africaines, arabes, berbères et occidentales. Il est impossible de leur coller une étiquette : leurs influences musicales vont du rock au reggae, en passant par le raï oranais, les gnaouas, la folk et les Nass Al Ghiwane (un groupe marocain des seventies cultissime au Maghreb).

Leur musique, porté par l'élan de la jeunesse marocaine, se trouve dans un contexte particulier. Quant bien même les penseurs conservateurs prétendent que Hoba Hoba Spirit est un groupe de satanistes, ou que le groupe valorise l'homosexualité , le groupe se retrouve directement lié aux attentats de Casablanca du 16 mai 2003, et se voit interrogé par les autorités marocaines.
Le leader du groupe, Réda, qualifie cependant la formation d'apolitique et ne véhiculant aucune propagande politique que ce soit dans sa musique.

 

Membres de la formation

  • Reda Allali : guitare et chant
  • Anouar Zehouani : guitare
  • Adil Hanine : batterie
  • Saad Bouidi : guitarre basse
  • Othmane Hmimar : choeur et percussions
  • Abdessamad Bourhim




Discographie

Albums

  • Hoba hoba spirit (2003)
  1. Casa
  2. Soudani
  3. Maricane
  4. Gnawa Blues
  5. Fine Ghadi Biya
  6. Basta Lahya
  7. La tele
  8. La'hrig
  • Blad Schizo (2005)
  1. Jamal
  2. Blad Schizo
  3. Chalala...
  4. Ma Ajebtinich
  5. El Kelb
  6. Aourioura
  7. El Caïd Mötorhead
  8. Seddina (wa choukrane)
  • Trabando (2007)
  1. Hoba's Back
  2. Intikhabat
  3. Fhamatôr
  4. Kalakh
  5. Baz Feat. Bigg
  6. Maradona
  7. Zerda
  8. Tiqar
  9. Marock'n Roll II
  10. Miloudi
  11. Trabando
  12. Super Caid
  • Gouddam El (2008)
  1. Radio Hoba
  2. Hyati
  3. Wakel Chareb Na3ess feat. Stati
  4. Kanou Shah Jdoudna
  5. 60%
  6. Rabe3a
  7. Femme Actuelle
  8. Arnaque Mondiale
  9. El Gouddam
  10. Spoutnik
  • Nefs et Niya (2010)
  1. Bab Sebta
  2. Les Anesthésistes
  3. Armée Bendir Dark
  4. Terroristes
  5. Black Moussiba
  6. Fawda
  7. Assaghira Qanat Al
  8. Le Debil
  9. Happy Hour
  10. Qadi Hajto
  11. Nefs et Niya


Compilation

Les chansons Fine Ghadi Biya Khouya, Basta Lahya et Casa figurent sur la compilation Stoune2, distribué par le magazine Telquel. Les titres Blad Skizo , Ma Ajabtinich et L'Kelb sont dans la compilation Stoune3 du même magazine.

 

Critiques et ce que l'on dit d'eux

  • Hoba Hoba Spirit, un groupe résolument moderne, aux textes engagés et ouvert à toutes les influences chantés par un Réda Allali survolté et jubilatoire (…)Ils suscitent l’enthousiasme, la ferveur et sont repris en coeur dans une ambiance chaleureuse et festive.Le Matin du Sahara (Maroc), 9 mai 2005
  • Étonnants d’énergie et de prouesses verbales, Hoba Hoba Spirit figurent désormais comme l’un des groupes les plus prometteurs. S’imposant sur la scène d’Essaouira en 2003 et 2004, les Hoba Hoba Spirit ont en l’espace de quelques années converti tout un public à leur concept de «haïha music», où rock festif, cynisme et auto dérision cohabitent dans le meilleur des mondes…
  • Des textes incroyablement chaleureux, souvent drôles et définitivement inclassables. Exit urban guide (Maroc), mai 2003
  • Hoba Hoba Spirit, véritable école de la déconne verbale en tous genres (…) Superbe dernière révélation d’Essaouira. Le Journal hebdomadaire (Maroc), 15 mai 2004
  • Ils savent si bien retranscrire la réalité du moment à travers des textes truculents, des sons jubilatoires et avant tout une joie de vivre communicative, qui relègue tout au second plan. En ce sens, leur concert fut unique et transcendental. Le Journal hebdomadaire (Maroc), 5 juillet 2003.
  • Hoba Hoba Spirit, rockers jubilants et fabuleusement déjanté. La Vie éco (Maroc), 4 juillet 2003
  • « Détonante. Étonnante. Enfiévrée. Hors-pair. La musique de Hoba Hoba Spirit est un délicieux patchwork de rythmes. Car Réda Allali et ses acolytes sont des alchimistes de la musique jonglant entre Rock, Rap, Reggae. Des styles qu’ils injectent dans les musiques marocaines, Alaawi, Gnawa ou Chaâbi. » 2M Télévision juin 2004
  • Entre le festival d’Essaouira ou ils ont littéralement mis le feu à la foule, un premier album en vente et un public qui reprend les paroles des chansons en concerts, les Hoba Hoba Spirit cartonnent avec maestria. Femmes du Maroc ( février 2003 )
  • La jeunesse marocaine plus belle et plus libre que jamais, vibrant aux textes du jeune groupe casablancais Hoba Hoba Spirit, souvent décapants, et qui sont l’expression de la vie, et du talent du Maroc qui bouge - Le Matin du Sahara ( 01 07 03 )
  • « La grande découverte est sans nul doute les Hoba Hoba Spirit, un groupe qui a pu toucher les jeunes à travers des paroles et une rythmique mêlant le chaâbi, le gnaoui et le reggae. Emigration clandestine, rêve américain et extrémisme, autant d’amères réalités chantées dans un carcan d’espoir»-
  • « Le groupe de fusion Hoba Hoba Spirit vient d’enflammer le festival d’Essaouira » - Les Inrockuptibles ( 09 07 03).
  • Sur scène ça explose de partout. Tout le monde devient fou. 2M télévision

 

http://3.bp.blogspot.com/_69ruLzlRx5k/RpPuMLqpTwI/AAAAAAAAAOQ/4Ef-d0cTlDE/s400/hoba-hoba-spirit.gif

Voir aussi


Liens internet

Rédigé par Mario Scolas

Publié dans #Musiques marocaines

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> Réda Allali est chanteur, guitariste, parolier et leader du groupe marocain de pop Hoba Hoba Spirit et aussi chroniqueur à Tel Quel. Bref, une éminence grise ! Un enfant terrible de la balle du<br /> rock et punk-rock. Un fils spirituel des Clash et Raïna Raï.<br /> <br /> <br /> -Que veut dire le nom de votre groupe : Hoba Hoba Spirit ?<br /> (Rires). Il ne veut rien dire.<br /> <br /> -Vous faites dans quel genre musical ?<br /> <br /> On fait dans le rock marocain. Le groupe existe depuis douze ans.<br /> <br /> -Vous êtes combien sur scène ?<br /> <br /> On est cinq sur scène.<br /> <br /> -Une formation de cinq pièces, guitariste, batterie…<br /> <br /> Deux guitares, batterie, percussions…<br /> <br /> -Un label de rock marocain et des influences…<br /> <br /> Oui, absolument ! Une estampille aux influences marocaines et voire même maghrébines avec celles algériennes. Ainsi que des influences africaines. Du gnawi, chaâbi, reggae… Mais la base demeure<br /> rock, quoi.<br /> <br /> -Vos référents et références…<br /> <br /> Nos références sont Clash, Mano Negra, Bruce Springsteen, Bob Dylan, Neil Young… Sinon au Maghreb, ce sont Nass El Ghiwane, Raïna Raï et Lotfi Attar qui nous ont beaucoup influencés. Premier groupe<br /> de fusion de guitare électrique.<br /> <br /> -Mais l’âme est marocaine…<br /> <br /> Oui, bien sûr ! On chante en arabe. Quand je parle de rock marocain, je parle d’intentions qui ne sont pas calculées. On n’essaie pas de faire joli pour plaire. Il s’agit de bouger, se surpasser et<br /> personnaliser notre musique. Après, les moyens pour arriver à ces intentions, cela pourra être des rythmes marocains ou autres. Notre ambition, c’est d’être un peu percutant.<br /> <br /> -Vous avez un gros son Marshall (enceinte)…<br /> <br /> On fait ce qu’on peut (rires). Oui, on aime bien surtout la puissante rythmique. On a la chance d’avoir au Maroc des rythmes irrésistibles. On a appris où «appuyer» pour faire danser les gens. Et<br /> c’est quand même le premier objectif du groupe que de passer un agréable moment avec le public. Et si l’on peut faire passer deux ou trois idées, c’est tant mieux.<br /> <br /> -Vous avez un message à délivrer, surtout en ce moment (les révolutions des pays arabes) ?<br /> <br /> Bien sûr ! Le message est clair. Il y a un vent de liberté qui souffle sur les pays arabes.<br /> <br /> -Et même en Espagne…<br /> <br /> Oui, même en Espagne. Donc, il est évident que c’est une chance pour ces pays (arabes). Afin que les systèmes respectifs puissent comprendre ce qui se passe et de réagir intelligemment. Parce que<br /> cela va dans le sens de l’histoire. Et c’est comme ça que le monde va évoluer. C’est une mise à jour. On est un peu en retard par rapport à cette mise à jour. (Rires).<br /> <br /> -Vous aspirez à quoi ?<br /> <br /> Notre rêve est de vivre dans des pays qui nous respectent. Nous avons plusieurs rêves. Puisque vous êtes un média algérien, notre rêve est de faire en sorte que les peuples arrivent à réaliser ce<br /> que les systèmes empêchent et interdisent. C’est-à-dire ceux qui se ressemblent s’assemblent. On est malheureusement dans un monde cloisonné. Où l’on a bâti des barrières culturelles. On ne se<br /> retrouve que pour les matchs de football. Bien que je sois un «mordu» de football. Mais je voudrais qu’on se retrouve ailleurs autour de la culture. La musique traverse les frontières. Les idées<br /> traversent les frontières. Il faudrait que les gens puissent traverser les frontières.<br /> <br /> -Vous vous produisez en Algérie…<br /> <br /> On a déjà joué en Algérie. On est à l’affût pour d’autres occasions d’aller de jouer en Algérie, bien sûr. Comme les artistes algériens qui viennent se produire au Maroc. On a tous les ans, Khaled,<br /> Bilal, l’Orchestre national de Barbès, Gnawa Diffusion…<br /> <br /> -Vous vivez de votre art ?<br /> <br /> Oui, absolument. On est musiciens. On a cinq albums à notre actif. On s’est produits dans une douzaine de pays. C’est un vrai «boulot», quoi, hamdoullah !<br /> <br /> <br /> Bio express :<br /> <br /> Hoba Hoba Spirit est un groupe précurseur marocain de fusion rock, afro, gnaoua et reggae, créé en 1998. Il se définit comme un groupe de Hayha Music. C’est une formation exposant dans ses chansons<br /> les problèmes concernant leur pays, le Maroc. Etendard d’une jeunesse marocaine voulant se détacher de la rigueur ancestrale des coutumes. Hoba Hoba Spirit compose des titres mêlant rock, reggae,<br /> un peu de rap (notamment avec Bigg, un rappeur marocain).<br /> <br /> Les paroles chantées en arabe dialectal, en français et en anglais rendent des textes piquants à l’égard de la société marocaine. Leur musique, portée par l’élan de la jeunesse marocaine, est<br /> souvent mal vue par la frange la plus conservatrice du pays. Ainsi, en 2003, l’un des membres du groupe a été accusé de satanisme lors du procès des musiciens présumés satanistes. Un journal<br /> munichois, qui souhaitait éditer une compile casablancaise, leur fournit une aubaine. Le financement pour enregistrer deux titres en studio. Ils en casent huit, sur un CD qui ne séduit toujours pas<br /> les distributeurs, mais se trouve abondamment gravé partout ailleurs. Leur prestation à Essaouira, en juin 2003, est une surprise pour beaucoup de monde.<br /> <br /> Tous ceux qui avaient réduit Hoba Hoba Spirit à un sympathique groupe comique sans aucune ambition musicale sont obligés de revoir leur point de vue. Le public accroche, les journalistes aussi. Ils<br /> héritent du label «révélation Essaouira 2003», se retrouvent encensés dans les Inrockuptibles, hebdo français de référence.<br /> <br /> <br /> K. Smail<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> Coller des étiquettes de jeunes à des artistes qui existent depuis plusieurs années est une manière de les "infantiliser", a estimé Réda Allali, guitariste-vocaliste du groupe Hoba Hoba Spirit.<br /> <br /> "Nous refusons d'être mis dans le moule de la +Nayda+ ou d'être réduit dans la classification de jeunes musiciens. C'est des appellations de la presse, on en est pas responsables", a-t-il affirmé<br /> dans un entretien à la MAP en marge du spectacle des Hoba Hoba dans le cadre de la 10è édition de Mawazine.<br /> <br /> "Le fait de parler de musique de jeunes, revient à prendre les artistes à la légère. Nous, par exemple, cela fait dix ans qu'on existe", a dit Réda ajoutant que "c'est culturel, cela reflète le mal<br /> qu'on a pour gérer les générations".<br /> <br /> "Quand on dit que c'est jeune, c'est une manière de dire que c'est passager. Une sorte de consensus pour accepter une autre génération sous prétexte qu'avec le temps cela va changer", martèle le<br /> porte parole des Hoba Hoba.<br /> <br /> Pour lui, c'est une façon de dire "C'est des jeunes. Ne les prenez pas au sérieux, ils ne savent encore rien!". "Cela n'existe pas dans d'autres pays.<br /> <br /> Imaginez un artiste qui a à peine deux singles qui devient une star¿lui, on ne le traite pas de jeune", a-t-il déploré.<br /> <br /> "Pourquoi les autres fabriquent des stars et pas nous? Moi cela ne me dérange pas qu'un artiste étranger soit payé plus qu'un marocain. Juste pourquoi un artiste marocain ne peut pas s'exporter, à<br /> son tour, à l'étranger", se demande-t-il.<br /> <br /> "Regardez les artistes libanais par exemple. Ils ont la cote et c'est tout à fait légitime car ils ont une industrie musicale, le Maroc doit avoir une industrie musicale", justifie Réda Allali.<br /> <br /> "A mon avis pour fabriquer des stars, la télé y est pour beaucoup", estime Réda alors que son collègue Anouar insiste sur d'autres détails comme "la rétribution des artistes pour leur passage dans<br /> les médias".<br /> <br /> "Cela valorise l'artiste. Ce n'est pas encore le cas", martèle Anouar, ajoutant que "les producteurs aussi sont frileux. Ils dépensent avec le risque zéro", a-t-il dit.<br /> <br /> "C'est de la rente. Il ne cherche pas les musiciens. Vous avez notre exemple, ou encore celui de H-Kayne, on n'a jamais été produits par un marocains", précise Réda Allali.<br /> <br /> Les Hoba Hoba Spirit ont commencé en 1998. Il compte jusqu'à aujourd'hui cinq albums. Leur marque de fabrique est le mélange subtil des langues, des sons, des sons entre énergie rock et la<br /> rythmique marocaine.<br /> <br /> MAP<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Hoba Hoba Spirit, dont deux membres ont été accusés de satanisme en 2003, a perçu 250. 000 dirhams du Palais en 2009... Réda, qui ne compte pas se taire pour si peu, revient sur la corruption, son<br /> cheval de bataille. "Ce n’est pas une anomalie du système, c’est le système. Elle est présente partout et zappe toutes les valeurs, à commencer par celle du travail. Des mecs paient pour passer à<br /> la télé, d’autres pour éviter la tôle. La seule file démocratique du pays est celle des péages sur l’autoroute."<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Réda Allali, Chanteur de Hoba Hoba Spirit, groupe connu pour ses textes parlant des maux du pays: "Je soutiens à 100 % les manifestants" ajoutant "nous en viendrons à une monarchie<br /> constitutionnelle".<br /> <br /> <br />
Répondre