Cheb Amar, the king of the bled !

Publié le 9 Février 2009


Cheb Amar (né à  Oujda,  le 7 mars 1975)  figure parmi les nouveaux espoirs du Raï.


Il commence à chanter vers l'âge de 12 ans, au sein d'un groupe local réputé pour ses animations des fêtes de mariages, au cours desquelles il se distingue souvent par des reprises des grands standards du Raï algérien.




Après cette excellente école d'apprentissage de la scène, Amar côtoie les meddahates, femmes maîtresses du chant oranais autant sacré que profane, à qui l'on doit une part non négligeable du répertoire raï tel qu'il a été développé par des artistes comme Cheb Khaled ou Fadela et bien plus tard par Cheb Abdou et El Houari Sghir.




Son premier enregistrement est gravé en 1994,  chez la Voix du Maghreb, un important label situé à Oran.



Cheb Amar  s'installe au Maroc, où, parrainé par les frères Bouchenak, il se familiarise alors avec le fabuleux tempo du cru, avant de se fixer, en l'an 2000, à Paris.



4 ans  plus tard paraît son premier album « made in France » aux édition Etoile Verte, une maison de disques communautaire, dans lequel il continue à se chercher.



Dans cet opus, plus travaillé dans l'esprit raï-country, Amar propose des chansons écrites et composées par lui-même. dans ses thèmes, celui qui s'était fait remarquer en première partie de Cheb Abdou et de cheb Bilal, ainsi que lors de la fête de la musique à l' Institut du Monde Arabe en 2006, évoque le désir d'évasion de la jeunesse, la séparation décidée sur un coup de tête ou les « kids » maghrébins livrés à eux-même.



Musicalement, il appuie son raï sur des rythmiques de type « alaoui » (appelé au maroc « reggada ») et orientale (il est un grand fan du chanteur libanais George Wassouf) et cela donne un résultat réjouissant porté par une voix puissante et persuasive. Un album est alors paru et  s'intitule : « lala torkia ».






Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Raï

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article