Publié le 14 Novembre 2013

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Sonia M'Barek (سنية مبارك), également orthographié Sonia Mbarek, née en 1969, est une chanteuse de style arabo-andalou et une femme dotée d'une grande culture tunisienne. Adepte de la tradition du tarab, elle demeure l'une des rares femmes qui interprètent ce genre au Maghreb. Dotée d’une voix sublime, elle est aujourd’hui un talent consacré. Elle a joué auprès d’Anouar Brahem et de son maître Ali Sriti. Son inspiration mélange les influences arabes classiques pour perpétuer une tradition menacée par les nouvelles pratiques musicales et électroniques en vogue. Possédant un répertoire personnel constitué de chansons à texte de haute valeur poétique, une voix extraordinaire et une force de travail incroyable en font qu'elle est devenue une référence dans son pays comme à l’extérieur. Elle occupe par ailleurs, depuis 2005, la fonction de présidente et directrice du Festival de la musique tunisienne, organisé par le ministère de la Culture et de la sauvegarde du patrimoine. Elle a été élue artiste de l’année à l’occasion du festival de la chanson tunisienne en 1986, comme il lui a été décerné l’insigne du mérite culturel en 1994, 2002 et 2007.

 

Biographie et évolution musicale 

 

À l'âge de 9 ans, elle chantait déjà des chants traditionnels, pour la première fois en soliste, sur la scène du Théâtre municipal de Tunis.
À 12 ans, elle fait sa première apparition à la télévision en interprétant une chanson pour enfants composée et chantée en duo avec Adnane Chaouachi : Ahkili aliha. C'est le succès de la chanson qui la lance dans le domaine artistique.  Présentée comme l'enfant prodige de sa génération, elle choisit de se frayer un chemin dans la diversité des styles musicaux de la chanson arabe et tunisienne tout en se forgeant un profil artistique de cantatrice et en participant aux grands événements nationaux et internationaux.


Diplômée de droit et de musique arabe, sa formation universitaire la distingue des autres chanteuses, souvent autodidactes.  Sonia M'barek, titulaire d'un DEA en sciences politiques, est assistante à l'Institut supérieur de musicologie de Tunis où elle enseigne les droits de l'homme et les droits d'auteur, ainsi que les techniques de chant arabe et les modes et rythmes orientaux et tunisiens.

En 1986, elle obtient un diplôme de musique arabe puis est consacrée, en 1987, meilleure voix de l'année au cours du Festival de la chanson tunisienne où elle obtient le prix de la meilleure chanson avec le compositeur tunisien Rachid Yeddes Khali el hozn baîd alik). En 1990, elle réalise son premier spectacle de création inspiré des musiques du monde intitulé « Musiques sans frontières » qu'elle présente au Festival international de Hammamet.  

Elle est dotée d'une voix expressive, dans la lignée d'Oum Kalsoum et d'Ismahan, qui la rend capable d'interpréter en solo les chants traditionnels, accompagnée d'un takht et même, parfois, d'un orchestre symphonique. Son répertoire est éclectique, qui va du Muwashshah du Proche-Orient, au malouf, art musical dont les racines remontent à l'Andalousie médiévale.  

En 1992, M'Barek sort son premier album intitulé Liberté. Entre 1993 et 1994, elle travaille avec succès avec l'oudiste Ali Sriti et son élève Anouar Brahem avec lesquels elle présente plus de trente concerts de musique classique donnant lieu à l'édition du CD Tarab. En 1997, elle lance son deuxième album solo, Tawchih, puis en 1999, Takht qui est distribué dans toute l'Europe, aux États-Unis et au Japon au travers de la maison de disque allemande World Network. Elle donne également un concert cette année-là au Café de la danse, à Paris, à l'occasion du festival Les belles nuits de ramadan. 

Son souci de la qualité musicale, l'éclectisme de ses choix ainsi que sa volonté d'ouverture et d'échange la conduisent à un parcours assez original loin des sentiers battus qui lui vaudra plusieurs consécrations nationales et internationales. Sonia a ainsi eu les honneurs de divers grands festivals en Tunisie, bien sûr, en Espagne, en Italie, en Egypte, au Canada, en Suisse ou à Bahreïn. Elle s'est également produite aux côtés de Charles Aznavour à l'Opéra royal du Château de Versailles. Elle anime également plusieurs conférences et ateliers de chant Master class sur la musique arabe en France, en Belgique, en Suisse et en Egypte.

En 2000, elle donne un concert au Kennedy Center de Washington à l'occasion du National African Summit. Au cours de cette année et à l'occasion de la journée mondiale de la francophonie, elle donne un concert au siège de l'ONU à New York (Auditorium Dag-Hammarskjöld). Elle participe également au festival Voix de femmes à Bruxelles où elle donne le concert d'ouverture aux Halles de Schaerbeek. M'Barek lance ensuite les albums Tir el Minyiar en 2003 et Romances en 2004. 

Entre 2005 et 2008, elle est directrice du Festival de la chanson tunisienne, organisé par le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, et devient ainsi la première femme à occuper un tel poste. Elle est par ailleurs membre de l'Association des études internationales depuis 1995, membre du bureau exécutif de La Rachidia de 2001 à 2003 et, depuis 2002, ambassadrice de bonne volonté de l'Association tunisienne de lutte contre le cancer.
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Le journaliste Mehrez Ben Mbarek écrit un livre sur Sonia M’barek. Samir Ayadi sera l'un de ceux qui accorderont leurs témoignages étant donné qu'il a beaucoup collaboré avec la chanteuse.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques tunisiennes

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Publié le 14 Novembre 2013

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La chanteuse tunisienne Sonia Mbarek donnera, vendredi 15 novembre 2013, au théâtre municipal de Tunis, un concert intitulé « Tahiya Li Zyriab » (A la mémoire de Zyriab).

 

Organisé par l’Institut de musique de la Rachidia, ce spectacle sera consacré au chant arabo-andalou dans la diversité de ses formes classiques développées par son initiateur Zyriab (789-857), figure emblématique de l’histoire de la musique arabo-andalouse, à la cour de Bagdad, (Irak) et dont l’influence s’est entendue pour atteindre l’Afrique du Nord.

L’artiste-interprète fusionnera les formes classiques développées par l’école arabo-andalouse avec les spécificités modales et rythmiques du malouf tunisien.

Elle interprétera « Tahiya Li Zyriab », wasla en hommage à Zyriab, écrite par Brahim Abdelbaki et composée par Fethi Zghonda, et , « Jadaka El Ghaythou », célèbre poème d’Ibn El Khatib (1313-1374), écrivain, historien et philosophe arabo-andalou, dans une composition inédite du compositeur tunisien Taher Guizani.

L’artiste chantera aussi des oeuvres des répertoires de grands musiciens qui ont marqué l’identité de la musique tunisienne pour ne citer que Salah El Mehdi, Khemais Tarnane, Tahar Gharsa et Qaddour Srarfi.

 

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Bons plans

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Publié le 14 Novembre 2013

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Le quartz est un cristal de roche est le minéral le plus répandu sur terre. ce cristal de roche est capable de décomposer la lumière dans toutes les nuances de l'arc en ciel. Il est d'une absolue neutralité et peut être employé sur tous les chakras. Certains quartz renferment divers minéraux sous forme d'inclusions. On y trouve des aiguilles de rutile, de tourmaline, de d'amphibole ou des paillettes de clorite. La coloration de certains cristaux est due à la présence de traces d'oxides de fer, de manganèse, ou à des inclusion de minéraux étrangers.

Outre son efficacité médicales en lithothérapie pour les glandes et la thyroïde, il peut s'avérer précieux pour les douleurs de dos, d'hernie discale et de disque invertébral. Pierre d'une puissante énergie, elle nous procure une protection intense et durabe contre les effets de la sorcellerie.

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Peu de personnes savent que ce minéral est le seul talisman capable de neutraliser l'efficacité des rituels de faux-amour effectué par les adeptes de la sorcellerie au Maroc. Le Quartz de Lessines (Belgique) est le plus demandé car il agit sur un large spectre ! Ce minéral thérapeutique est efficace et éloignera les rituels sataniques et plusieurs témoignages attestent qu'il rendra même diabétique de mère en fils ceux qui tenteront un jour de vous jeter un sort.

 



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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Maroc

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