Publié le 24 Juin 2020

La colonización era parte de la misión civilizadora a los ojos de los europeos, una misión basada en una ideología racista. Los belgas tienen muy poca comprensión de su propia historia colonial. Necesitamos un debate serio.

La misión civilizadora (en francés: mission civilisatrice; en portugués: Missão civilizadora) fue una razón para la intervención o la colonización, que pretendía contribuir a la expansión de la civilización. Fue usada principalmente en relación con la occidentalización de los pueblos indígenas entre los siglos XV y XX.

La ideología racista de la misión civilizadora y el chovinismo social tuvieron grandes repercusiones en la socialdemocracia europea. Tras la Segunda Guerra Mundial y sobre todo con la creciente Globalización, el chovinismo ha quedado reducido a una práctica moralmente reprochable.

En lugar de simplemente gobernar a los pueblos coloniales, los europeos tratarían de occidentalizarlos de acuerdo con una ideología colonial conocida como "asimilación". Esta teoría se apoya en lo que se denomina Darwinismo social que se aplica a las civilización es, dice que solamente las naciones más fuertes tienen derecho a sobrevivir, y las perdedoras tienen que supeditarse a la más fuerte. En lugar de ponerse del lado de las naciones oprimidas en todo el mundo, la socialdemocracia belga se puso del lado de la gran capital belga. 

Émile Vandervelde, quien era entonces jefe del POB, escribió en su libro que "distanciarse de la colonia equivale a humillación moral". El racismo sirve para legitimar las ganancias de los más ricos. La riqueza de los belgas más ricos de hoy se ha construido en gran parte gracias a la explotación de los congoleños.

En 2010, Louis Michel, padre de Charles Michel y ex ministro de Cooperación al Desarrollo, describió a Léopold II como un "héroe visionario". Incluso fue más allá: "Incluso si hubieran sucedido cosas terribles en el Congo, ¿deberíamos condenarlas necesariamente hoy? […] En un momento, la civilización llegó al Congo”.

Solo podemos entender y luchar contra el racismo si nos damos cuenta. En la actualidad, enseñar historia colonial en la escuela todavía no es obligatorio en Bélgica. Tenemos que actualizar los currículos escolares y tenemos que enfrentarnos seriamente a nuestro pasado colonial. Y si enseñas colonización, entonces debes concentrarte en la carrera para obtener ganancias detrás de ella. Explicar a los jóvenes qué es la colonización no terminará con el racismo o la explotación estructural de los países del Sur. Sin embargo, este es un primer paso necesario, que nos permite analizar el problema básico: un sistema económico basado en el beneficio y la explotación.

 

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Bélgica, #Colonialisme, #Projets pédagogiques, #Politique, #Racisme, #Congo, #chovinismo social, #Histoire

Repost0

Publié le 24 Juin 2020

L'histoire oubliée de "Son Tus Perjúmenes Mujer", la chanson nicaraguayenne qui était numéro 1 en Espagne et en Amérique latine (et a popularisé le mot Sulibeyarse).

Il peut être difficile pour beaucoup de croire qu'une chanson folklorique nicaraguayenne, pleine de mots incompréhensibles pour beaucoup, a pu jadis rivaliser en popularité avec Elvis Presley lui-même.

Pour Mejía Godoy, la curiosité suscitée par cela et d'autres mots inclus dans la chanson - tels que "solipeyo" ou "almareyo" - a certainement contribué à son succès, avec lui même invité au programme RTVE "Lengua Viva", par le philologue Manuel Criado del Val, pour explorer son étymologie.

suliveyarse - Trouver du plaisir, du plaisir ou du plaisir dans quelque chose, surtout en termes intellectuels ou esthétiques.

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Son Tus Perjumenes Mujer, #Smule, #Carlos Mejía Godoy, #Son Tus Perjúmenes Mujer, #1977

Repost0

Publié le 24 Juin 2020

Le livre de François Ryckmans "Mémoires noires - Les Congolais racontent le Congo belge 1940 - 1960" est réédité et se trouve en librairie.

Les Congolais racontent le Congo belge - 1940 – 1960

Il y a soixante ans, le Congo belge devient indépendant.

Ce livre donne la parole aux Congolais. Ils racontent leur Congo belge, les vingt dernières années de la colonie et la décolonisation. Un point de vue méconnu, qui tranche avec l’histoire « officielle » écrite très longtemps par la seule Belgique.

C’est une mémoire vivante : les récits des témoins congolais ont été recueillis lors de longues interviews pour une série de reportages radio, quarante ans après l’indépendance. Le maçon, le futur ministre, l’enseignant venu travailler à l’Expo 58 ou le jeune militant radical racontent la vie quotidienne dans une colonie voulue « modèle ». Ils décrivent Léopoldville coupée en deux par un apartheid de fait, avec la ville blanche et la cité noire. Ils évoquent les événements qui marquent les revendications d’indépendance : les soldats congolais dans la Deuxième Guerre mondiale, le soulèvement de Léopoldville ou le discours du Premier ministre Lumumba, le 30 juin 1960.

Les Congolais décrivent le système colonial belge et leurs relations avec les Blancs. Des souvenirs marqués par de la dignité, mais aussi par des blessures, le rejet de l’injustice et le regret de la « distance » des Blancs. Ils dressent un bilan sans complaisance et très nuancé de cette période de leur histoire.

Ce livre présente également des éclairages pour comprendre le fil de l’histoire de la colonisation et comment la décolonisation a été un échec.

Une page de l’histoire de la Belgique et du Congo, une page mal connue, une page à découvrir, ou à redécouvrir.

François Ryckmans est journaliste. Il a travaillé à l'Information radio de la RTBF et a suivi, de 1991 à 2006, les événements du Zaïre-Congo, du Rwanda et du Burundi en reportage, comme envoyé spécial, et à la rédaction. Il a passé son enfance au Congo. Son père était agent de l'administration territoriale et son grand-père a été gouverneur du Congo et du Ruanda-Urundi.

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #François Ryckmans, #Congo belge, #Histoire, #Livres, #Colonisation, #Mémoires noires

Repost0