musique classique

Publié le 4 Février 2012

Míkis Theodorákis (en grec : Μίκης Θεοδωράκης) est un compositeur et homme politique grec né le  sur l’île de Chios en Grèce et mort le  à Athènes.

Il est particulièrement connu pour ses chansons (Sto Perigiali, Kaïmos, Une hirondelle…) et ses musiques de film (Électre, Zorba le Grec, Z, Serpico).

Sur le plan politique, il s'est distingué par son combat contre les dictatures. Membre de la résistance pendant l'occupation nazie, il est emprisonné et torturé par des agents du gouvernement au cours de la guerre civile grecque (1946-1949) en raison de son engagement au Parti communiste de Grèce (KKE).

Theodorakis, au moment où il réussit à entrer dans le cercle des jeunes compositeurs internationalement reconnus, découvre la musique populaire grecque. Sur les paroles de son frère Yannis, il compose un premier cycle de quatre chansons : Lipotaktes («Le déserteur») et écrira Epitaphios sur le cycle de poèmes de Yánnis Rítsos.

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Míkis Theodorákis, #musique classique, #Communisme

Repost0

Publié le 26 Février 2011

grandturc.jpg

La Cérémonie des Turcs est une musique sous forme de marche majestueuse pour une comédie composée par Jean-Baptiste Lully commandée par le Roi Louis XIV en personne pour les besoins de la Pièce de Molière, le Bourgeois Gentillome, destinée à faire de M. Jourdain un Mamamouchi (terme - peut-être adapté de l’arabe - désignant une personne qui se donne des airs supérieurs sans en avoir réellement conscience). L'une des raisons du succès qu'elle remporta immédiatement est le goût de l'époque pour ce qu'on appelait les turqueries.

La Comédie-ballet montée à Chambord, pour le divertissement du Roi le 14 octobre 1670, et représentée en Public, à Paris, pour la première fois, au théâtre du Palais-Royal, le 23 novembre 1670 par la Troupe du Roi. La pièce résulte d'une commande du roi lui-même qui souhaitait un «ballet turc ridicule».

Pour la savoureuse anecdote,  la visite à la Cour de l'envoyé de la Porte en novembre 1669 avait laissé un souvenir cocasse. Croyant avoir affaire à l'ambassadeur du Grand Turc en personne, Louis XIV s'était présenté dans le plus grand faste possible pour impressionner son hôte: son brocart d'or était tellement couvert de diamants "qu'il semblait environné de lumière"; son chapeau était orné d'un "bouquet de plumes magnifiques". Les gentilshommmes étaient à l'image du monarque de Droit divin, groupés dans la salle d'audience, où un trône d'argent avait été dressé sur une estrade.

C'est alors que le chevalier d'Arvieux, interprète pour cette occasion auprès du Roi Soleil, apprend en relisant la lettre du Grand Seigneur, que le mot "Elchi", qui veut dire "ambassadeur", ne s'y trouvait pas et que Soliman Aga n'était pas du tout ambassadeur mais un émissaire sans lettre de Crédit. Tout le luxe déployé à cette occasion se trouva alors totalement injustifié! Afin d'échapper au ridicule qui le guettait, Louis XIV eut l'idée de commander à Lully "un ballet turc ridicule" transférant ainsi les moqueries sur les turcs. Cette visite protocolaire était destinée à restaurer les liens diplomatiques entre la France et la Turquie, a été un échec complet. Elle sera cependant à l'origine de deux évènements importants : l'introduction du café en France. L'Empire ottoman était alors un sujet de préoccupation universel dans les esprits et on cherchait à l'apprivoiser.

L’orchestre utilise presque tous les instruments existant à l’époque, exceptés les trompettes et timbales, réservées aux festivités.

Le ton grave de sol mineur, les rythmes pointés semblables aux grandes ouvertures d’opéras de Lully, les immenses accords (pour l’époque) contribuent à rendre le décalage voulu par les auteurs. Monsieur Jourdain, par la grandeur de la musique, pense vivre l’un des plus grands moments de son existence, alors que l’on se moque de lui.

Cette marche alterne deux parties (A et B, elles-mêmes possédant des reprises). La répétition incessante permet d’étoffer l’instrumentation au fur et à mesure et de donner aux danseurs une impression de vertige.

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #musique classique, #Giovanni Battista Lulli

Repost0

Publié le 22 Novembre 2009

Quand un artiste comme Georges Prêtre atteint ce niveau de prestige et de reconnaissance internationale, aucune biographie ne saurait être tout à fait complète : Georges Prêtre est un chef d'orchestre français, né le 14 août 1924 à Waziers, près de Douai. Il est très célèbre pour ses mimiques et grimaces quand il dirige un orchestre.

Chef d'orchestre reconnu en France comme à l'étranger. Georges Prêtre entretient une relation particulière avec Vienne, place forte de la musique classique : directeur principal de l'orchestre symphonique pendant trente ans, il en est aujourd'hui le chef d'honneur à vie. L'année 2008 débute sous les meilleurs auspices, puisqu'à 83 ans, il fut le premier chef d'orchestre français à diriger la formation viennoise pour le concert classique le plus populaire et le plus médiatisé du monde, le concert du Nouvel An. Il dirige à nouveau avec triomphe ce concert pour le nouvel an 2010.

Biographie 
Après avoir fait ses études musicales au Conservatoire de Douai puis au Conservatoire de Paris, il fait ses débuts en 1946 à l'Opéra de Marseille, avant d'entrer en 1956 à l'Opéra-Comique.

Il devient chef à l'Opéra Garnier, où il demeure jusqu'en 1963. D'autre part, il dirige alternativement la plupart des grands orchestres américains, ainsi que celui de La Scala de Milan. Il est le chef d'orchestre préféré de Maria Callas, il est vrai que la finesse et la justesse de sa direction ainsi que la gentillesse du personnage en font un des plus grands chefs français, apprécié par beaucoup.

Il poursuit sa carrière en dirigeant les plus grands orchestres internationaux, de l'Orchestre philharmonique de Vienne à l'Orchestre de la RAI de Turin.

Il a été nommé Commandeur puis Grand officier (2009) de la Légion d'honneur.

Il a été le chef d'orchestre pour le concert du Nouvel An 2008 à Vienne, Autriche, premier chef français à diriger cet orchestre depuis 50 ans à l'occasion de sa retransmission télévisuelle. Il a de nouveau été choisi par les musiciens de l'Orchestre philharmonique de Vienne pour diriger le Concert du Nouvel An 2010, pour la deuxième fois en trois ans (la direction du concert 2009 ayant été assurée par Daniel Barenboim).

Il a été le chef d'orchestre pour le Concert du Nouvel An (Concerto Capodanno) de l'orchestre de la Fenice (Venise - Italie) le 1er janvier 2009.

Georges Prêtre a enregistré de nombreux disques (opéras et répertoire symphonique) avec des orchestres français et étrangers (Boston, Chicago, London Philharmonia, etc.). Ses enregistrements ont reçu de nombreux prix. Il a travaillé avec les plus grands chanteurs d'opéra, et plus spécifiquement avec Maria Callas.

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Georges Prêtre, #musique classique

Repost0