transports publics

Publié le 6 Avril 2018

Le 14 octobre 2018, les belges iront toutes et tous voter pour les élections communales. Vous devrez alors faire un choix lourd de conséquences, car une décision mûrement réfléchie peut améliorer l’environnement au sein de votre ville ou commune. La mesure, évoquée par Redouane Ahrouch est loin de faire l’unanimité dans la société belge. Le fondamentaliste s'est fait remarquer dans une proposition de séparation des hommes et des femmes dans les transports en commun.

Personne ne semble se souvenir que Redouane Ahrouch a fréquenté dans les années 1990 le Centre islamique belge (CIB), un des hauts lieux du fondamentalisme religieux où l'on recrutait des candidats au djihad pour l'Afghanistan et l'Irak, lieu où sont passés les assassins du commandant Massoud...

Cette nouvelle initiative a suscité bon nombre de réactions mitigées entre partisans qui ont salué le projet et estimé qu’il vise vraiment à protéger la femme et à lui assurer un certain confort, ne serait que dans les heures de pointe, et détracteurs qui l’ont pointée du doigt comme la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) ont exprimé leur mécontentement, voire leur opposition farouche. En plus d’être outrageant pour la femme ce choix est tout à fait stéréotypé, la société belge assiste à un renversement de situation où c’est la victime qui doit rester à l’écart et se cacher.

La Constitution belge actuelle garantit la jouissance de ces droits et libertés sans discrimination. Elle proclame l'égalité des citoyens devant la loi, et l'égalité des femmes et des hommes. Elle garantit la liberté individuelle, la protection contre les arrestations arbitraires, l'inviolabilité du domicile, le droit à la propriété, la liberté de culte et d'opinion, le respect de la vie privée et familiale, la liberté d'enseignement, la liberté de presse et la liberté d'association.

Pour parer à cette éventualité, M. Miller a déjà introduit deux propositions de modification de la Constitution belge. L’une d’elles vise notamment l’inscription de la laïcité et de la neutralité de l’Etat.

Le parti Islam se présente dans 14 communes bruxelloises.

Ce parti politique islamiste belge fondé en 2012 compte deux conseillers communaux à Bruxelles depuis les élections communales de 2012, dit viser à l'établissement d'un État islamique en Belgique et à l'instauration de la charia et se prononce pour le rétablissement de la peine de mort ou encore pour la pénalisation de l'avortement et de l'euthanasie. Dans leur monde régi par la charia, les femmes n'ont pas de droits. Et cela commence avec une ségrégation dans le transport public. Le parti islamiste souhaite séparer les hommes et les femmes dans les transports publics. L'un des cofondateurs du parti, Redouane Ahrouch, qui est conseiller communal à Anderlecht, a expliqué à l'agence Belga qu'Islam prônait l'établissement d'un État islamique en Belgique ainsi que l'instauration de la charia.Le 20 juillet 2016 trois élus MR annoncent vouloir interdire le parti ISLAM en Belgique au motif, selon eux, qu'il « utilise la liberté d’expression pour combattre nos valeurs fondamentales.

Dans un Etat d’égalité et de parité et dont la Constitution précise que les hommes et les femmes jouissent à égalité des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, de telles «solutions» ne doivent nullement être envisageables, quelle qu’en soit l’intention.

Le djihad consiste à faire la guerre aux infidèles qui, après qu'on leur ait enjoint d'embrasser l'islam, ou au moins de payer une [jizya] et de vivre soumis, ont refusé de le faire

Jalil, At-Tarbiya al-Jihadiya fi Daw' al-Kitab wa ' s-Sunna, p. 7.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Belgique, #2018, #politique, #Islam, #Bruxelles, #Religion, #transports publics

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Publié le 14 Novembre 2017

Cet article est reposté depuis Encyclopædia of Gay and Lesbian Popular Culture.

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