raquel meller

Publié le 24 Mars 2021

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Raquel Meller, #La Violetera, #copla, #José Padilla, #Eduardo Montesinos, #1914

Repost0

Publié le 24 Mars 2021

La création par Raquel Meller de "El Relicario" en 1914 a fait de cette chanson de Padilla, Castellví et Oliveros un succès international.

Raquel Meller, née Francisca Marqués López à Tarazona le 9 mars 1888 et morte le 26 juillet 1962 à Barcelone, est une chanteuse et actrice de cinéma espagnole. Elle est considérée comme l'une des plus grandes figures du music-hall parisien de 1919 à 1937, tête d'affiche de l'Olympia, l'Alhambra, et surtout ayant fait des revues au Casino de Paris et au Palace.

El día de San Eugenio
Yendo hacia El Pardo le conocí
Era el torero de más tronío
Y el más castizo de to Madrid.

Iba en calesa
Pidiendo guerra
Y yo al mirarle
Me estremecí

Y él al notarlo
Saltó del coche
Y muy garboso
Vino hacia mí

Tiró la capa
Con gesto altivo
Y descubriéndose
Me dijo así:

Pisa morena, pisa con garbo
Que un relicario, que un relicario
Me voy hacer
Con el trocito de mi capote
Que haya pisado, que haya pisado
Tan lindo pie.

----------instrumental----------

Un lunes abrileño
él toreaba y a verle fui
Nunca lo hiciera que aquella tarde
De sentimiento creí morir.

Al dar un lance
Cayó en la arena
Se sintió herido
Miró hacia mí.

Y un relicario
Sacó del pecho
Que yo enseguida
Reconocí.

Cuando el torero
Caía inerte
En su delirio
Decía así:

Pisa morena, pisa con garbo
Que un relicario, que un relicario
Me voy hacer
Con el trocito de mi capote
Que haya pasado, que haya pisado
Tan lindo pie.

 

Biographie

Francisca Romana Marques Lopez est née en Espagne à Tarazone, dans la province de Saragosse, le , au 6 de la rue Angosta de San Atilano. Dès 1892, elle émigre avec ses parents à Barcelone en pleine croissance économique grâce à l'exposition universelle. Après une enfance pauvre et malheureuse, elle est engagée à Valence dans un cabaret chantant à l'âge de 13 ans. Elle trouve un engagement à Madrid, à La Gran Pena, en tant que chanteuse et danseuse. À partir de 1913, elle se fait remarquer et commence à choisir ses chansons et les plus grands auteurs. Sa carrière discographique débute chez Odéon. Elle leur restera fidèle pendant 35 années, exception fait de l'enregistrement de 12 titres pour la compagnie Gramophone en 1915-1916.

En 1917, elle rencontre le journaliste et diplomate guatémaltèque Enrique Gómez Carrillo, qu'elle épousera deux ans plus tard. Le mariage n'a duré que jusqu'en 19221.

Elle est engagée le  par Paul Franck, directeur de l'Olympia, dans un décor commandé à Léonard Sarlins. Elle est présentée par Fernand Nozière. Elle rencontre la célébrité. Elle voyage, vit de palace en palace. Elle se forge une réputation de capricieuse. Louis Verneuil la décrit ainsi : Elle avait des toilettes somptueuses ; elle faisait sa première apparition à Paris dans cet étonnant répertoire durant lequel elle changeait de costume pour chaque chanson et dont les "clous" étaient "La Violetera" et "El Relicario". Pendant une heure, elle chantait uniquement en espagnol sans même annoncer les titres de ses chansons en français et, par la grâce de son art, ravissait le public qui ne comprenait pas un mot de ce qu'elle disait2.

Toujours en 1920, elle chante à Londres puis repart en Espagne tourner son premier film La gitane blanche. En 1922, elle tient le premier rôle dans une grande fresque historique Les opprimés et continuera avec Violettes impériales, La terre promise, Carmen, La ronde de nuit, films tous muets. Elle monte sur les scènes du Bataclan en 1922, au Palace en 1923, dans la revue Luxe de Paris en 1928. Elle se représente en 1929 dans Paris Madrid, dans La Revue de la femme en 1930 puis en 1933 à Bobino et au Théâtre de l'Étoile, en 1936 à l'Européen puis à l'ABC. Mais sa carrière a des hauts et des bas. Elle a de nombreuses rivales, notamment Sara Montiel.

Raquel Meller se retrouve seule et à moitié oubliée à Barcelone. Peu de temps après la première des films El Último Cuplé (1957) et La violetera (1958), avec Sara Montiel, elle tente de retrouver sa renommée de star, mais a échoué, car personne ne se souvenait d'elle3. Elle quitte définitivement la scène en 1958.

En 1962, très malade, elle entre à l'hôpital "Cruz Roja" de Barcelone où elle s'éteint le . Elle repose au cimetière de Montjuic. Elle n'a jamais eu d'enfants, mais il en a adopté deux4.

Raquel Meller - El Relicario

Music-Hall[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Théâtre

Source

  • Livret du Cd Raquel Meller, Collection Succès et raretés, 1926-1932, chez Chansophone.

Notes et références

  1.  (es) « RAQUEL MELLER | ENRIQUE GOMEZ CARRILLO | Casa del Libro » [archive], sur casadellibro,  (consulté le )
  2.  Extrait de "Mistinguett", par Martin Penet.
  3.  (es) Raquel MellerNombreMarqués López et FranciscaNacimiento9 de marzo de 1888barrio del Cinto, « Raquel Meller - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu(consulté le )
  4.  (es) Raquel MellerNombreMarqués López et FranciscaNacimiento9 de marzo de 1888barrio del Cinto, « Raquel Meller - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu(consulté le )
  5.  « Le Luxe de Paris » [archive], sur Revue de Paris 1918-1940 (consulté le )
  6.  « Paris-midi » [archive], sur Gallica,  (consulté le )
  7.  « Le Figaro » [archive], sur Gallica,  (consulté le )
  8.  « La Rampe » [archive], sur Gallica,  (consulté le )

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Raquel Meller, #El Relicario, #Copla, #Pasadoble, #José Padilla

Repost0

Publié le 23 Mars 2021

La copla est un genre artistique de la musique issue du folklore andalous qui combine musique, paroles et danse qui est apparu en Espagne au début du XXe siècle et est resté en vigueur même pendant la guerre civile espagnole et l'après-guerre. Une des clés du succès de la copla vient de son habilité à développer une histoire dramatique complète le temps d'une chanson. Le meilleur de son répertoire est attribuable à une triade de génie, formée par les paroliers Luis de León et Antonio Quintero et le compositeur Manuel Quiroga.

Estrellita Castro

L'une des premières chanteuse de copla était Pastora Imperio. Cependant, c'est Estrellita Castro qui lui donne des airs de flamenco et la transforme en ce que l'on sait aujourd'hui. L'une de ses plus hautes représentants était Concha Piquer

À partir de 1950, ce style a eu une forte présence dans le théâtre et  le cinéma musical espagnol. 

À partir des années 1970, un léger déclin a commencé avec la vulgarisation d'autres styles musicaux en Espagne. Cependant, ses racines fortes dans l'identité culturelle du pays et l'engagement de nombreux artistes ont permis à la chanson de rester en vigueur au XXIe siècle. Parmi les chansons les plus représentatives de ce style, certaines comme María de la O¡Ay pena, penita, pena ǃOjos Verdes ou Carmen de España.

Au cours du XXe siècle, l'apparition d'Internet et des nouvelles technologies numériques pour diffuser, produire et stocker l'information a favorisé l'hétérogénéité de la copla et reste profondément enracinée dans l'identité culturelle de l'Espagne. Dans la plupart des cas, la simple adaptation de vers populaires précédemment chantés par des artistes copla classiques se produit, mais il y a aussi la circonstance de la fusion de la tradition copla andalouse et de la modernité dans de nombreuses productions actuelles.

Coplas traditionnelles

Années 1920
  • Cuna cañí (Mariano Bolaños, Francisco Marco y Ortiz de Villajos) para Pastora Imperio - 1928 (otras versiones: Lola Flores, Isabel Pantoja, Rosa María Lujan, Joana Jiménez).
  • Années 1930

     

    Sepultura de Juanita Reina en cementerio San Fernando de Sevilla

  • María de la O (León y Valverde) para Estrellita Castro - 1933 (otras versiones: Lola Flores, Isabel Pantoja, Marifé de Triana, Joana Jiménez, Diego el Cigala, Niña Pastori, Kiki Morente, Mónica Naranjo, Antonio Cortés, Carlos Cano).
  • La hija de Juan Simón (Daniel Montorio Fajó y Mauricio Torres García) para Angelillo - 1935 (otras versionesː Antonio Molina, Juanito Valderrama, Rosalía)
  • El día que nací yo (Quintero, Guillén y Mostazo) para Imperio Argentina - 1936 (otras versiones: Isabel Pantoja, Sara Montiel, Gloria Romero, Plácido Domingo, Antonio Cortés, Juan Francisco Curado, Verónica Rojas, Carlos Cano, Rodrigo Cuevas, Montserrat Caballe).
  • Mi jaca (Perelló y Mostazo) para Estrellita Castro - 1933 (otras versionesː Manolo Escobar, Angelillo, Marujita Díaz)
  • Suspiros de España (Antonio Álvarez Alonso y Antonio Álvarez Cantos) para Estrellita Castro - 1936 (otras versiones: Concha Piquer, Paquita Rico, Lolita Sevilla, Manolo Escobar, Dyango, Rocío Jurado, Mercedes Ríos, Sara Montiel).
  • Triniá (Valverde, León y Quiroga) para Estrellita Castro - (otras versionesː Miguel de Molina, Pastora Soler, Rocío Jurado, David Bisbal)
  • Ojos verdes (Valverde, León y Quiroga) para Concha Piquer- 1937 (otras versionesː Miguel de Molina, Miguel Poveda, Rocío Jurado, Diana Navarro, Carlos Cano, Buika, Pedro Guerra, Martirio, Antonio Cortés)
  • Échale guindas al pavo (Perelló y Mostazo) para Imperio Argentina - 1936 (otras versionesː Lola Flores, Rosa Morena, Raphael, Encarnita Polo)
  • Chiclanera (Luis Vega, Rafael Oropesa y Antonio Carmona) para Angelillo - 1936 (otras versionesː Manolo Escobar, Carlos Cano)
  • En las cruces de mi reja (de Quintero y Mostazo) para Estrellita Castro - 1938 (otras versiones: Gracia Montes, Alejandra Rodríguez, Patricia del Río, Erika Leiva, Jonathan Santiago, María Espinosa).
  • La bien pagá (Perelló y Mostazo) para Pastora Soler - 1936 (otras versionesː Miguel de Molina, Concha Piquer, Manolo Escobar, Isabel Pantoja, Carlos Cano, Diego El Cigala, Miguel Poveda, Joaquín Sabina)
  • Los piconeros (Perelló y Mostazo) para Imperio Argentina - 1938 (otras versiones Rocío Jurado, Sara Montiel, Estrellita Castro, Concha Piquer, Manzanita, Amália Rodrigues, Antoine Duhamel)
  • La falsa moneda (Perelló y Mostazo) para Imperio Argentina (Otras versionesː El Fary, Carlos Cano, Concha Buika)
  • Années 1940

     

    Vestidos de Concha Piquer en su casa museo

  • Tatuaje (Valerio, Quiroga y León) para Concha Piquer - 1941 (otras versiones: Sara Montiel, Rocío Jurado, Gloria Romero, María Lozano, Verónica Rojas, Nazaret Compaz, Mercedes Ríos, Ana Pilar Corral, Selina del Río, Ana Belén, Carlos Cano).
  • La Lirio (León, Ochaita y Quiroga) para Estrellita Castro - 1941 (otras versiones: Concha Piquer, María Vidal, Marujita Díaz, Rocío Jurado, Isabel Pantoja, Carlos Cano).
  • La niña de fuego (Quintero, León y Quiroga) para Manolo Caracol - 1944 (otras versiones: Manolo Escobar, Joana Jiménez, Antonio Cortés, Laura Gallego, Álvaro Vizcaíno, Álvaro Díaz, Jonathan Santiago, Ana Martínez)
  • Ay mi sombrero (Perelló y Morell) para Pepe Blanco (otras versionesː Manolo Escobar)
  • La zarzamora (Quintero, León y Quiroga) para Lola Flores - 1946 (otras versiones: Ana María González, Lolita Sevilla, Rocío Jurado, Isabel Pantoja, Verónica Carmona, Raphael, Carlos Cano).
  • Una cantaora (Quintero, León y Quiroga) para Juana Reina - 1947 (otras versiones: Rocío Jurado, Marifé de Triana, Joana Jiménez, Laura Gallego, Patricia del Río, Cintia Merino, Ana Martínez)
  • Francisco Alegre (Quintero, León y Quiroga) para Juana Reina - 1948 (otras versiones: Isabel Pantoja, Charo Reina, Nazaret Compaz).
  • Romance de la reina Mercedes (Quintero, León y Quiroga) para Concha Piquer - 1948 (otras versiones: Paquita Rico, Marifé de Triana, Mercedes Ríos, Pastora Soler, Falete, Bernarda de Utrera, Tomás de Antequera).
  • No me quieras tanto (Quintero, León y Quiroga) para Gracia de Triana - 1944 (otras versionesː Concha Piquer, Isabel Pantoja, Los Panchos)
  • Années 1950
  • Ay pena, penita, pena (Quintero, León y Quiroga) para Luisa Ortega - 1950 (otras versiones: Lola Flores, Antonio Cortés, Isabel Pantoja, Kimera Fernández, Joan Manuel Serrat, Carlos Cano, Celia Cruz (Dueto con Lolita), Ana Martínez, Antonio Vega)
  • Capote de grana y oro (Quintero, León y Quiroga) para Juana Reina - 1951 (otras versiones: Isabel Pantoja, Pastora Soler).
  • Carmen de España (Quintero León y Quiroga) para Juana Reina - 1952 (otras versiones: Carmen Sevilla, Rocío Jurado, Laura Gallego, Marujita Díaz).
  • Doce Cascabeles (Ricardo Freire) para Tomás de Antequera - 1953 (otras versionesː Rafael Farina, Joselito, Carmen Sevilla, Angelillo, Manolo Escobar, Antonio Amaya)
  • Romance de Juan de Osuna (Quintero, León y Quiroga) para Manolo Caracol - 1953 (otras versionesː Paquera de Jerez, Parrilla de Jerez, Miguel Poveda, Joana Jiménez, Los Planetas, Ana Martínez, Manuel Cuevas Rodríguez, Jonathan Santiago)
  • Coplillas de las divisas (Americanos) (Valerio, Ochaíta, Solano) para Lolita Sevilla - 1953
  • Las campanas de Linares (Ochaita, Valerio y Solano) para Rafael Farina (otras versionesː Álvaro Díaz, Jonathan Santiago, Alejandra Rodríguez)
  • Mi Salamanca para Rafael Farina (otras versionesː Pepe Pinto)
  • Y sin embargo te quiero - 1952 (Quintero, León y Quiroga) para Juana Reina (otras versiones: Tona Olmedo, Rocío Jurado, Toña la Negra, Joaquín Sabina, Ana Belén, Miguel Poveda, Martha Sánchez, Conchita Piquer, Olga Roman, Clara Montes).
  • Soy minero (Perelló y Montorio) para Antonio Molina - 1955 (otras versiones: Hakim, David Bisbal).
  • Torre de arena (Gordillo, Llabrés y Sarmiento) para Marifé de Triana - 1956 (otras versiones: Pastora Soler, María Lozano, Miriam Domínguez, Álvaro Vizcaíno, Álvaro Díaz, Cintia Merino, Jonathan Santiago).
  • El emigrante (Salazar, Quezada, Serapí y Valderrama) para Juanito Valderrama - 1956 (otras versiones: Manolo Escobar, Ana María González, Antonio Cortés, Alejandra Rodríguez, Verónica Rojas).
  • Amante de abril y mayo (Quintero, León y Quiroga) para Concha Piquer - 1957 (otras versiones: Rocío Jurado, Isabel Pantoja).
  • Campanera (Francisco Naranjo, Camilo Murillo y Monreal) para Ana María - 1953 (otras versionesː Estrellita de Palma, Estrellita Castro, Joselito, Diana Navarro)
  • Romance de Valentía (Quintero, León y Quiroga) para Concha Piquer - 1957 (otras versionesː Concha Márquez Piquer, Isabel Pantoja, Paco de Lucía)
  • Vino amargo (Quintero, León y Quiroga) para Rafael Farina - 1958 (otras versionesː Diana Navarro, Israel Fernández)
  • Dos cruces (Larrea, Vicente Mari) para Jorge Gallarzo - 1952 (otras versiones: Nati Mistral, Angelillo, Antonio Molina, José Feliciano, Los Panchos, Chiquetete, Nuria Fergó, Diego el Cigala, María Dolores Pradera, Ana María González)
  • Années 1960

     

    Manolo Escobar en escena

  • Cinco farolas (Ochaíta, Valerio y Solano) para Juanita Reina - 1960 (otras versiones: Rocío Jurado, Concha Márquez Piquer, Carmen Flores, Laura Gallego).
  • El Porompompero (Ochaíta, Valerio y Solano) para El Príncipe Gitano y modificada para Manolo Escobar - 1960 (otras versiones: Sara Montiel, Marisol).
  • Ni se compra (Monreal) para Manolo Escobar - 1960 (otras versiones: Billo's Caracas Boys, Carlos Vargas).
  • Nardo con bata de cola (G. Baldrich, Rafael Jaén) para Imperio de Triana.
  • Mi Salamanca (Sálazar, Gómez y Pitto) para Rafael Farina - 1962 (otras versiones: Alejandra Rodríguez, Álvaro Vizcaíno).
  • Cuchillito de agonía (Ochaíto, Valerio y Solano) para Marifé de Triana - 1964 (otras versiones: Erika Leiva, Miriam Domínguez, Joana Jiménez, Anaraida Sánchez, Cintia Merino, Triana Muñoz).
  • Tengo miedo (León y Solano) para El Príncipe Gitano y modificada para Rocío Jurado - 1964 (otras versiones: Lola Flores, Rocío Jurado, Marifé de Triana, Juana Reina, Isabel Pantoja, Patricia del Río, Laura Gallego, Ana Martínez)
  • Cariño trianero (Augusto Algueró, Antonio Guijarro) para Carmen Sevilla, 1966 (otras versiones: Conchita Bautista, Rosa Marín, Dolores Abril).
  • Mi amigo (León y Solano) para Rocío Dúrcal - 1967 (otras versiones: Rocío Jurado, Isabel Pantoja, Manuel Lombo, Rosa Marín, Miriam Domínguez, Paco Quintana, Anaraida Sánchez, Jonathan Santiago, Cintia Merino, María Espinosa, Carmen Ramos).
  • A tu vera (León y Solano) para Lola Flores - 1964 (otras versiones: Manolo Escobar, Falete, Lolita, Malú)
  • Viva Almería (Almagro y Villacañas) para Manolo Escobar - 1968
  • Maruja Limón (Quintero, León y Quiroga) para Gracia Montes - 1968 (otras versiones Los Marismeños, Manolo Escobar)
  • Mi carro (Alejandro Cintas y Rafael Jaén) para Manolo Escobar - 1969 (otras versiones Emilio El Moro)
  • Années 1970
  • El clavel (León, Segura y Solano) para Rocío Jurado - 1970 (otras versiones: Isabel Pantoja, Sandra Arco, Patricia del Río).
  • La minifalda - anteriormente A mi novio no le gusta (José Espinosa, Felipe Campuzano y José Ruiz Venegas) para Perlita de Huelva y modificada para Manolo Escobar - 1971
  • Y viva España (Caerts, Rozenstraten) para Samantha y modificada para Manolo Escobar - 1973 (otra versiones: Imca Marina, Hanna Aroni, Gro Anita Schønn, Georgette Plana, Elisabeth Edberg, Marion Rung, Sylvia Vrethammar, Melhem Barakat, Kovács Kati).
  • Poema de mi Soledad (León y Solano) para Gracia Montes -1973 (otras versiones: Rosa Marín, Verónica Rojas, Rosa Marías Lujan, Selina del Río, Jonathan Santiago).
  • De Andalucía yo soy (Padilla, Lapardi y Rodó Sellés) para Perlita de Huelva - 1972
  • Háblame del mar marinero (Rafael Alberti y Manuel Alejandro) para Pepa Flores - 1976 (otras versiones: Isabel Pantoja, Manolo Escobar, María José Santiago, Raphael, Pastora Soler)
  • Années 1980[modifier | modifier le code]
  • Señora (Manuel Alejandro y Ana Magdalena) para Rocío Jurado - 1980
  • Aquella Carmen (León y Solano) para Isabel Pantoja - 1981 (otras versiones: Mila Balsera, Rocío Guerra, Isabel Pantoja, Álvaro Díaz).
  • Como una ola (Pablo Herrero y José Luís Armenteros) - para Rocío Jurado - 1982 (otras versionesː Roko, Juan Bau,
  • Lo saben (León y Solano) para María Vidal - 1982
  • Marinero de luces (José Luís Perales) para Isabel Pantoja - 1985 (otras versionesː Jean Carlos, Francisco Pesqueira)
  • Procuro olvidarte (Manuel Alejandro y Ana Magdalena) Hernaldo Zúñiga - 1985 (otras versionesː Bambino, María Dolores Pradera, Falete, Amaral, José Manuel Soto, Mayte Martín, José Vélez)
  • Estoy mala (Quintero, León y Quiroga) para Martirio - 1986
  • María la Portuguesa (Carlos Cano) para Carlos Cano - 1987 (otras versionesː María Dolores Pradera, Martirio, Las Migas, Pasión Vega, Joaquín Sabina, El canto del loco, Enrique Urquijo, María Toledo, Sabandeños)
  • Habaneras de Cádiz (Antonio Burgos y Cano) para Carlos Cano - 1986 (otras versiones: Juan Carlos Mata, Ana Pilar Corral, María Dolores Pradera, Pasión Vega).
  • Pastora Imperio (León y Solano) para Rocío Jurado - 1988 (otras versiones: Sandra Arco, Patricia del Río, Eríka Leiva).
  • Se me enamora el alma (José Luís Perales) para Isabel Pantoja - 1989 (otras versionesː Amigos de Gines, Rocío Guerra, Laura María Larrea)
  • Punto de partida (Juan Pardo) para Rocío Jurado - 1989 (ortras versiones: Mónica Naranjo, Anabel Dueñas)
  • Années 1990
  • La copla en mi voz (Francisco de Juan y Manuel Marvizón) para Patricia Vela - 1993 (otras versiones: Erika Leiva, Jonás Campos, Jonathan Santiago, Ana Martínez)
  • Nací en Sevilla (Jose Luis Perales) para Isabel Pantoja - 1991
  • Caballo de Rejoneo (De Manuel Alejandro) para Isabel Pantoja - 1993
  • Bibliographie

  • Rafael Cansinos Assens, La copla andaluza, Madrid: Arca Ediciones, 2011 (ISBN: 978-84-937287-6-2)

Voir les commentaires

Repost0