pachamama

Publié le 14 Mai 2021

De par l'immense éventail des genres musicaux qu'offrent le Pérou, on y trouve par conséquent aussi une grande variété de danses. Le pays offre près de trois mille fêtes populaires qui se déroulent chaque année. Ces danses jouent un rôle très important dans la société péruvienne1. Elle sont majoritairement d'origine indigène. Elles sont liées au travail agricole, à la chasse et à la guerre. Elles sont liées au travail agricole, à la chasse et à la guerre. Les danses agricoles expriment la relation homme-terre et homme-production. Cela donne lieu à la célébration d'une bonne récolte donnant un caractère maternel à la nature vivante: la Pachamama.

Dans les Andes, une multitude de danses issues d’un mélange d’influences pourraient être mentionnées comme celles des danses préhispaniques, les satires des mœurs des colonisateurs, le caractère religieux et catholique, ou encore la séduction2À l'époque inca, le mot taki était utilisé pour désigner simultanément le chant et la danse, car les deux activités n'étaient pas séparées l'une de l'autre. Les danses et divers styles musicaux pratiqués dans les Andes péruviennes présentent des nuances qui varient selon les zones ou régions, influencées par les groupes ethniques ou les cultures qui les habitent.

Les danses pratiquées actuellement au Pérou sont les résultats du métissage culturel, tels que la culture Inca, Ibérique et africaine, le tout ayant évolué pendant des siècles. Ces rencontres culturelles transmettent aux exécuteurs de ces danses la force millénaire et mystique de la culture Inca, la grâce et la posture Ibérique et le rythme entraînant de la culture du continent africain3.

Les danses péruviennes se distinguent en deux grandes catégories4 :

  • Les danses de la  terre : ce sont celles qui représentent les thèmes de la vie agricole, religieuse ainsi que l’histoire et le quotidien du peuple péruvien.
  • Les danses de lumières : ce sont celles qui  représentent les thèmes de l’amour, la séduction et la joie de vivre.
  1. « Musique et danses au Pérou » [archive], sur Terres Magiques,  (consulté le 14 mai 2021)
  2.  « La Danse au Pérou » [archive], sur Antipode (consulté le 14 mai 2021)
  3.  « Ateliers d'ethnomusicologie - Musiques et Danses du Monde à Genève » [archive], sur adem-geneve.com (consulté le 14 mai 2021)
  4.  « Ateliers d'ethnomusicologie - Musiques et Danses du Monde à Genève » [archive], sur adem-geneve.com (consulté le 14 mai 2021)

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Publié le 13 Avril 2021

Une chanson nécessaire pour notre Pacifique, qui garde une grande partie des dernières jungles du monde. Le marimba pleure dans cette chanson, une chanson pour valoriser davantage notre mère nature.

Llora la Tierra · Semblanzas del Rio Guapi · Yamile Cortez Vergara · Marbel Cortes Vergara

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Publié le 6 Avril 2021

Comme chaque année à cette époque, les communautés quechua de Quehue (Pérou) se réunissent pour renouveler Q'eswachaka, le dernier pont de fibres végétales encore préservé dans les Andes. "Q'eswachaka, le dernier pont Inca" est un film documentaire inspirant qui changera à jamais votre vision de l'être humain et sa capacité à atteindre des objectifs apparemment impossibles.

Dans une région reculée du Pérou, quatre communautés différentes se rencontrent chaque année dans un défi incroyable: la rénovation de Q'eswachaka, le dernier pont suspendu exclusivement composé de fibres végétales encore préservé dans les Andes.

Pendant trois jours, hommes, femmes et enfants travaillent ensemble pour construire cet ouvrage original d'ingénierie sur la rivière Apurimac, en utilisant des techniques ancestrales héritées des Incas. Un processus complexe et risqué avec lequel ils consolident leur identité de peuple et célèbrent le renouveau de la vie. L'étude de son architecture par des ingénieurs européens au XVIIIe siècle a été importante pour le développement des ponts suspendus modernes.

Le pont Qeswachaka a une longueur de 28 mètres et est suspendu à 30 mètres au-dessus de la rivière Apurímac. Cela faisait partie du vaste réseau de routes incas (qhapac ñan) qui menait à la ville inca de Machu Picchu. Chaque année, la population locale renouvelle le pont, tout comme les Incas l’ont fait il y a des centaines d’années. Aujourd’hui, c’est l’une des principales attractions touristiques de Cusco.

Les ponts de corde inca sont des ponts suspendus de type pont de singe franchissant des canyons ou des gorges, utilisés par la civilisation inca. Ces ponts servaient principalement aux piétons et au bétail, les incas n'avaient pas de véhicules équipés de roues. Auparavant, cette contribution était une forme d'impôt et les habitants étaient contraints de s'exécuter, tandis qu'aujourd'hui, ils tiennent à honorer leurs ancêtres et la Pachamama (mère nourricière). Lors de la conquête du Pérou, ces ponts étaient importants pour le mouvement des troupes vers CuzcoHernando Pizarro a dû laisser 300 hommes stationnés à la défense de l'un d'eux pour éviter qu'il ne soit brûlé par les Incas.

En 2013, la technique de construction du pont de Queshuachaca a été inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

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