klaus nomi

Publié le 2 Octobre 2018

Il y a près d'un siècle, un artiste enseignant au Bauhaus a tenté de réinventer la danse. Même aujourd'hui, son "ballet triadique" est présenté dans les théâtres du monde entier. Nous parlons bien sûr d'Oskar Schlemmer ...Oskar Schlemmer - The Figural Cabinet (Das figurale Kabinett) (1922).
Il y a près d'un siècle, un artiste enseignant au Bauhaus a tenté de réinventer la danse. Même aujourd'hui, son "ballet triadique" est présenté dans les théâtres du monde entier. Nous parlons bien sûr d'Oskar Schlemmer ...Oskar Schlemmer - The Figural Cabinet (Das figurale Kabinett) (1922).

Il y a près d'un siècle, un artiste enseignant au Bauhaus a tenté de réinventer la danse. Même aujourd'hui, son "ballet triadique" est présenté dans les théâtres du monde entier. Nous parlons bien sûr d'Oskar Schlemmer ...Oskar Schlemmer - The Figural Cabinet (Das figurale Kabinett) (1922).

Oskar Schlemmer est l'une des figures du Bauhaus. Le Bauhaus, qui est l'un des grands courants de l'art moderne, courant allemand des années 1920... Les débuts de l'abstraction. Avec cette utopie d'un art total qui mêlerait un peu tout, cette exposition montre les costumes de scène, fascinants, qui ont influencé ce courant et tant d'artistes auxquels vous ne vous attendez pas...

Klaus Sperber, mieux connu sous son nom d'ariste Klaus Nomi (né le 24 janvier 1944 à Immenstadt et mort le 6 août 1983 à New York) fut un chanteur allemand, icône de la scène New-Wave qui fit carrière au début des années 1980 dans les milieux musicaux underground.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #David Bowie, #Oskar Schlemmer, #Bauhaus, #1922, #The Figural Cabinet, #Ziggy Stardust, #Klaus Nomi

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Publié le 10 Juillet 2009

Klaus Sperber, mieux connu sous son nom d'ariste Klaus Nomi (né le 24 janvier 1944 à Immenstadt et mort le 6 août 1983 à New York) fut un chanteur allemand, icône de la scène New-Wave qui fit carrière au début des années 1980 dans les milieux musicaux underground.

Découvert par David Bowie et particulièrement dans la tortueuse chanson The Man Who Sold The World, il étonne son temps par sa tessiture très étendue (sa voix de baryton-basse mêlée à celle de contre-ténor) et son look extra-terrestre (costumes  dessinés par Tristan Tzara, initiateur du mouvement dada) et synthétique. Pour la petite histoire, la musique de The Man Who Sold The World est appuyée par des textes redevables aux préoccupations et aux lectures du Bowie dont la science-fiction (la nouvelle L'homme qui vendit la Lune de Robert Heinlein), tout comme l'occultisme et son admiration pour Aleister Crowley et l'ordre du Golden Dawn (The Width of a Circle et son apparition démoniaque), la schizophrénie (All the Madmen et sa litanie finale « zane zane zane ouvre le chien »), le surhomme nietzschien (übermensch), etc. Autant de thèmes plutot glissants qui reviendront aussi dans Hunky Dory (Oh! You Pretty Things et son Homo superior, Quicksand qui cite Himmler), et qui, menant tout droit au mysticisme nazi, lui joueront des tours à Bowie quelques années plus tard.

La carrière musicale de Nomi n'a finalement duré que cinq ans. En 1978, il fait ses débuts dans un show underground, en chantant Samson et Dalila, de Camille Saint-Saëns, en costume d'extraterrestre.

D'emblée, sa voix à la tessiture extraordinairement étendue électrise un parterre de rockers pourtant peu familiers de l'art lyrique. Cheveux en pointe et lèvres peintes, son personnage androgyne, inspiré par l'esthétique de la science-fiction des années 0, commence à émerger. En 1983, revenu à New York après un détour par l'Europe, alors que Simple man, son second album, amplifie une gloire internationale naissante, il meurt dans la solitude, emporté par les conséquence  du Sida que l'on nommait par erreur le cancer gay.

 

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