henri simonet

Publié le 17 Janvier 2022

Henri Simonet, une figure de la Belgique de papa.

Je suis pour la Belgique unie, contre l'immigration abusive et une intégration-bidon, pour l'exclusion des clandestins pour la sécurité des citoyens". Ah, le franc-parler du père Simonet ! "J'ai trop voyagé dans ma vie pour être raciste. J'ai rencontré des poètes arabes, des savants turcs, des juristes noirs dont le niveau de culture et d'éducation était fort convenable. Malheureusement, ce ne sont pas ces gentlemen là qui viennent s'établir chez nous! Il n'y a rien de plus fou et de plus dangereux que de mer la réalité. C'est vrai que la recrudescence de l'insécurité a un rapport direct avec l'augmentation du nombre des immigrés. Ce n'est quand même pas raciste que de constater que de nombreux auteurs de vols et d'agressions ne sont pas des individus de type scandinave! Les émeutiers de Forest et de Molenbeek n'avaient pas non plus le look chinois! Qu'a fait le gouvernement? Rien! Il s'est voilé la face avec le rapport-pensum de Madame Paula D'Hondt, un ramassis de patenôtres masochistes! Je connais personnellement bien le problème: ma mère a tenu un blanchisserie non loin du Petit-Château, rue Forêt d'Houthulst, un quartier où les immigrés sont en majorité. Et bien, c'est dramatique pour les "petits Belges" qui y habitent.(…)

Il faut aussi contrôler l'immigration existante en cessant de nous comporter comme des nigauds et des jobards. Je pense à ces minimex versés à des péripatétiennes ghanéennes domiciliées à Seraing et soulageant les marins d'Anvers au tarif de SOS-Dépannage! A quoi sert-il aussi de dépenser des milliards pour une intégration dont les intéressés ne veulent pas? Avec les clandestins c'est encore pire! En les tolérant, en ne les expulsant pas, on les force quasiment à s'installer dans l'illégalité et la délinquance. C'est aberrant. (…) Remettons les choses à l'endroit.
En s'introduisant clandestinement en Belgique, un étranger pose un acte délictueux. Et, au lieu de le punir, on le récompense en lui accordant un pécule mensuel! Tout au contraire, il faudrait renforcer les contrôles aux frontières et expulser les clandestins! Ils sont déjà plusieurs dizaines de milliers à parasiter au mieux, à survivre d'expédients au pire! Et je ne vois pas ce que la notion de charter a d'odieux. Quand j'étais bourgmestre d'Anderlecht, j'ai connu nombre de petits pensionnés anderlechtois de pure souche qui n'auraient jamais pu se payer un vol en charter! Par une espèce de perversion, le terrorisme intellectuel d'une gauche non pas angélique mais diabolique est parvenu à rendre péjoratif le terme "sécuritaire". J'affirme moi que c'est l'insécurité qui menace les libertés!"

(Polémique du 05-11-1998) - il s'agit d'une interview d'Henri Simonet recueillie par Michel Géoris pour Paris-Match du 21/11/91.

 

Henri François Simonet, né à Bruxelles le  et mort le 1, fut Ministre d'État et bourgmestre PS d'Anderlecht entre 1966 et 1984.

 

Biographie

Né à Bruxelles le 10 mai 1931 dans une famille modeste patoisante2 et peu politisée, il se révèle très tôt un élève surdoué3. Et c'est à l'Université libre de Bruxelles qu'il décroche ses doctorats en droit et en sciences économiques et financières. Avant de partir pour un an à l'Université américaine de Columbia.

En 1959, il devient membre du Parti socialiste. Deux ans plus tard, il devient chef de cabinet d'Antoine Spinoy, ministre des Affaires économiques et de l'Energie.

Faisant déjà partie de l'aile droite et atlantiste du PS, il est aussi membre d'honneur du Cercle des Nations4, il quitte celui-ci en 1985 pour rejoindre le Parti réformateur libéral, où il tient des discours de plus en plus critiques sur la question de l'immigration5.

Sous l'administration d'Henri Simonet, le visage d'Anderlecht se modifie. L'implantation de l'hôpital Erasme sur le territoire d'Anderlecht, pour laquelle il a particulièrement œuvré en tant que président du Conseil d'administration de l'ULB permet du même coup le développement économique de toute cette partie de la commune.

En 1984, Henri Simonet décide d'abandonner la vie politique communale et Christian D'Hoogh lui succède au mayorat d'Anderlecht.

Après avoir été député PS du  au  et du  au , il devient député national belge pour le PRL du  au , ensuite sénateur jusqu'au , puis à nouveau député fédéral jusqu'au , où il cède son siège à son fils Jacques.

Il fut également vice-président de la Commission européenne et ministre des Affaires étrangères et économiques.

Il est administrateur de sociétés et professeur d'université, étant docteur en droit et en sciences économiques et financières et CRB Graduate Fellow (Colombia University, États-Unis).

Simonet est ministre des Affaires étrangères, secrétaire d'État à l'Économie régionale, adjoint au Ministre des Affaires bruxelloises, ministre des Affaires économiques, membre et Vice-Président de la Commission des Communautés européennes.

Henri Simonet, ministre des Affaires étrangères, candidat officieux au poste de secrétaire général de l'OTAN, est impliqué dans un scandale politico-financier, par l'intermédiaire de son épouse Marie-Louise Angenet, dans une sombre affaire de vente d'armes en Argentine et en Uruguay6.

En 1992, il quitte la politique au profit de son fils Jacques Simonet, qui poursuit également une carrière politique.

Il meurt, le  et sa dépouille mortelle repose au cimetière d'Anderlecht7.

Distinctions

Publications

  • Je n'efface rien et je recommence, Didier Hatier (Collection 'Politiques'), 1986.
  • Simonet, Henri: „La formation du capital dans les pays sous-développés et l'assistance financière étrangère“, Brüssel (VUB) 1959 [archive]
  • Simonet, Henri: „Le Point de la Situation au Congo“, 1960 [archive]
  • Simonet, Henri: “Energy And The Future Of Europe”, in: “Foreign Affairs”, April 1975 [archive]
  • Simonet, Henri: “Belgium in the Postwar Period Partner and Ally”, 1981, ISBN 0892060336.
  • Kissinger, Henry/ Simonet, Henri u. a.: “NATO, the Next Thirty Years : Report of the Conference, Palais d'Egmont, Brussels, Belgium, September 1-3, 1979”, Januar 1979, ISBN 0892060123.

Sources

  1.  « Gezin Henri Francois SIMONET / Marie-Louise ANGENENT (F89738) » [archive], sur www.dermout.eu (consulté le )
  2.  « Le Guide des Connaisseurs - Jacques Simonet maniait la fourchette avec humour » [archive], sur www.leguidedesconnaisseurs.be (consulté le )
  3.  « HENRI SIMONET MORT D'UN SCEPTIQUE QUI SE DEFENDAIT D'ETRE CYNIQUE » [archive], sur Le Soir (consulté le )
  4.  Tondeur Maxime, « ROUGEs FLAMMEs: MON LONG MAI 68 ( 3 ) : AVRIL 1970 - Αλαβαρακ ! LA " SEMAINE GRECQUE " CONTRE LA DICTATURE DES COLONELS » [archive], sur ROUGEs FLAMMEs,‎  (consulté le )
  5.  Interview de Henri Simonet, in Paris-Match 21/11/91 [archive]
  6.  (es) Soledad Gallego-Díaz, « Escándalo político en torno al ministro de Exteriores belga », El País,‎  (ISSN 1134-6582, lire en ligne [archive], consulté le )
  7.  « HENRI SIMONET A ETE INHUME A ANDERLECHT » [archive], sur Le Soir (consulté le )

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 18 Mars 2021

Robert Charles Adolphe Marie Lucien Close, né le 30 avril 1922 à Bruxelles et y décédé le 8 décembre 2003, est un militaire et homme politique belge. Il a également été l'un des conseillers de la Princesse Lilian Baels. 

Robert Charles Adolphe Marie Lucien Close, né le 30 avril 1922 à Bruxelles et y décédé le 8 décembre 2003, est un militaire et homme politique belge. Il a également été l'un des conseillers de la Princesse Lilian Baels. 

Robert Charles Adolphe Marie Lucien Close, né le 30 avril 1922 à Bruxelles et y décédé le 8 décembre 2003, est un militaire et homme politique belge. Il a également été l'un des conseillers de la Princesse Lilian Baels. 

Close a étudié à l'Académie royale militaire. En mai 1940, il a combattu pendant la campagne des dix-huit jours lorsque l'Allemagne nazie a attaqué la Belgique. Après la reddition de la Belgique, il a rejoint la Résistance, mais en 1942, il a été arrêté et transféré dans un camp de concentration, auquel il a survécu. Après la fin de la guerre, il entame une carrière militaire à partir de 1945.

Diplômé en sciences économiques, politiques et diplomatiques (ULB), il est maître de conférences à l'Université de Liège.

Après avoir été attaché militaire à Londres pour le compte de la Belgique, Close a commandé des brigades belges en République fédérale d'Allemagne de 1971 à 1974 en tant que général. 

Il devient commandant de la 16e Division blindée (1976) et publia à cette époque un livre qui allait lui assurer une notoriété internationale : L'Europe sans défense ? Le Général Close dresse dans cet ouvrage le relevé détaillé de la situation alarmante de la défense militaire de l'Europe. L'ouvrage crée un scandale au sein de l'OTAN. Et provoque la colère des milieux pacifistes et de la gauche.

En 1980, le Général Close présente sa démission des cadres actifs de l'Armée belge et devient membre de la Ligue anti-communiste mondiale (World Anti-Communist League) et préside sa branche belge pendant la conférence tenue en juillet 1990 à Bruxelles. 

En 1981, il se présente aux élections et est élu sénateur pour le PRL. Il y siègera jusqu'en 1987, année où il quitte le PRL, déçu.

En 1983, il fonde avec Jacques Jonet, Paul Vankerkhoven et Nicolas de Kerchove l'Institut européen pour la paix et la sécurité. Cet Institut devait faire de la propagande contre des mouvements pacifistes.

En 1991, il rejoint le BEB-n (Entente belge – nouvelle / Belgische Eenheid – nieuw), petit parti droitier unitariste. Il a également quitté ce parti et rejoint le Front national. En 1996, il quitte ce dernier avec Roger Nols et Marguerite Bastien pour fonder par la suite le Front Nouveau de Belgique.

Proche, sur la fin de sa vie, d'Alain Escada, il contribue à la rédaction de diverses publications, comme la revue Polémique.

 

Ouvrages

  • Robert Close (préface de Henri Simonet), L'Europe sans défense ? : 48 heures qui pourraient changer la face du monde, Éditions Arts et voyages, coll. « Collection Inédits », Bruxelles, 1977, 359 p. (ISBN 2-8016-0050-4)
  • Ernst Albrecht, Guido Brunner, Jacques Chirac, Robert Close... [et al.] (hrsg. von Gerhard Mayer-Vorfelder und Hubertus Zuber), Welches Europa? : Antworten, Seewald, Stuttgart, 1977, 327 p. (ISBN 3-512-00479-2)
  • Robert Close, Europe without defense: 48 hours that could change the face of the world, Pergamon Press, coll. « Pergamon policy studies », New York, cop. 1979, XV-278 p. (ISBN 0-08-023108-X)
  • Robert Close (en collaboration avec Nicolas De Kerchove ; préface de Michael Voslensky), Encore un effort et nous aurons définitivement perdu la Troisième Guerre mondiale, P. Belfond, Paris, 1981, 297 p. (ISBN 2-7144-1446-X)
  • Jacques A.-M. Noterman (préface de R. Close), Que faire pour survivre à la guerre nucléaire ? : informations pratiques destinées à augmenter de façon significative, et à peu de frais, les chances de survie d'une famille en période de guerre, y compris nucléaire, Epécé, Ciney, 1984, 40 p.
  • Général Robert Close, Léopold III : les "non dits", Les Éditions Ligne claire, Bruxelles, 2001, 297 p. (ISBN 2-87115-011-7)

Voir les commentaires

Repost0