binche

¡Una faceta de nuestro folklore tiene todo lo religioso en su seriedad y rigor! Podemos encontrar pistas en los ritos ancestrales, mágicos y religiosos que tenían como finalidad primordial ahuyentar al espíritu maligno, combatir las fuerzas del mal invocando a las fuerzas mágicas a través de la danza y mediante la ofrenda para asegurar la fertilidad de los campos y las fertilidad de la mujer. En cierto modo, es la celebración de la renovación primaveral.

El carnaval de Binche tiene lugar todos los años, desde el domingo de carnaval hasta el martes de carnaval. La fecha varía cada año dependiendo de la Pascua, antes del ayuno, ¡es bueno desahogarse! ¡Así, la semana de siete días gordos precede a los 40 días magros de Cuaresma! ¡Mardi gras es el último de los días gordos, el que se celebra con más brillo! El ayuno y la abstinencia se oponen entonces al carnaval. Carnaval proviene del latín medieval carne levare: quitar la carne (de las comidas). La carne designando la grasa que comemos en los días gordos (antiguamente, también se les llamaba días carnales). El carnaval tiene el mismo significado que la llegada de la cuaresma o la toma de la cuaresma que originalmente designaba el comienzo de la cuaresma. Estos términos luego designaron la fiesta de cierre de los últimos días antes de la Cuaresma. Hoy en día, el ayuno apenas se practica y se limita esencialmente al Viernes Santo, día durante el cual los católicos se abstienen de comer carne.

El Gille aparece por primera vez en los textos de 1795 como un personaje que se subleva contra el régimen político francés del Directorio que quería prohibir el uso de máscaras. La leyenda más popular, imaginada por el periodista Adolphe Delmée en el siglo XIX, es la de Gille descendiente de los Incas (representados como hombres salvajes tatuados con plumas en la cabeza) que aparecía disfrazado en una procesión durante las celebraciones organizadas por María de Hungría en 1549 para recibir a su hermano Charles Quint.

La función de Gille es objeto de estatutos promulgados por la "Asociación para la defensa del folclore" creada por el alcalde Charles Deliège en 19762. ¡Gille debe ser ejemplar! No se sienta en público, no fuma, no telefonea, no come en la calle, no fuma.

Selon Samuel Glotz, docteur en lettres et historien, le gille serait, même si le thème est impropre, « un prêtre ou un Shaman d’une religion disparue ». Le gille est un lointain cousin du “Gille” de la « Comedia dell Arte » et son nom serait donc issu de cette période lorsque des troupes de théâtre ambulant seraient venues dans nos régions au XVIème siècle. C’est de cette époque aussi que viennent les Pierrots et les Arlequins. Mais c’est le théâtre français qui a ajouté le personnage de “Gille” qui était un doublon du Pierrot : un peu naïf et en quelque sorte le « speaker » de la pièce. Les traditions carnavalesques binchoises sont plus anciennes et remontent au XIVème siècle. Durant les jours gras qui précédaient le carême, période d’abstinence totale, l’Eglise catholique permettait, sous réserve, une débauche quasiment totale. Cette fête traditionnelle est venue jusque chez nous et a subi une évolution. En 1395, on mentionne déjà un Carnaval de Binche que l’on nommait Quaresmiaux ou Caresmiaux et on évoquait déjà le Cras Dimence.

Une facette de notre folklore a tout du religieux de par son sérieux et sa rigueur ! On peut trouver des indices dans les rites ancestraux, magiques et religieux qui avaient pour but premier de chasser le mauvais esprit, de combattre les forces du mal en faisant appel à des forces magiques au travers de la danse et au moyen de l’offrande pour assurer la fertilité des champs et la fécondité des femmes. C’est en quelque sorte la fête du renouveau printanier.

Le carnaval de Binche se déroule tous les ans, du Dimanche Gras au Mardi-Gras. La date varie chaque année en fonction de Pâques;Avant le jeûne, il est bon de se défouler ! Ainsi la semaine des sept jours gras précède les 40 jours maigres de carême ! Le Mardi gras est le dernier des jours gras, celui qui est fêté avec le plus d'éclat ! Au jeûne et à l'abstinence s'oppose alors le carnaval. Le carnaval vient du latin médiéval carne levare : enlever la viande (des repas). La viande désignant le gras que l'on mange les jours gras (Autrefois, on les appelait aussi les jours charnels). Le carnaval a le même sens que le carême-entrant ou carême-prenant qui désignaient, à l'origine, le début du carême. Ces termes ont ensuite désigné la fête clôturant les derniers jours avant le carême. Aujourd'hui, le jeûne n'est guère pratiqué et se limite essentiellement au Vendredi saint, jour durant lequel les catholiques s'abstiennent de manger de la viande.