alfred van der smissen

Publié le 18 Mars 2023

Cette période est marquée par des mouvements sociaux de grande ampleur aux États-Unis, en France, en Angleterre, aux Pays-Bas. La Belgique, un des pays les plus industrialisés au monde à l’époque, n’est bien sûr pas épargnée… En 1885, les ouvriers du textile de la Grasfabriek de Gand font grève pour de meilleures conditions de travail. La répression est sanglante. C’est le début d’une longue série de contestations ouvrières.

Les conditions de vie sont déplorables. Les foyers sont chargés d'humidité, les infections et les maladies se propagent rapidement et les logements sont souvent étroits pour les familles, qui s'entassent dans une seule pièce.

Les ouvriers dépendent des patrons, qui ont le sort de leurs salariés entre les mains. Ils peuvent les engager et les renvoyer à leur convenance, en fonction du marché, en vue de produire un maximum de bénéfice. Habituellement, le logement dans lequel les travailleurs vivent est propriété du patron de l'entreprise pour lesquels ils travaillent. Lorsqu'un employé se fait congédier, il perd donc également sa maison. Aucune aide sociale n'est mise en place pour l'aider à vivre, et son sort dépend des œuvres de bienfaisance ou des hautes familles bourgeoises.

Les modalités de travail sont laborieuses pour les hommes, les femmes et pour les enfants. Des jeunes de 12 à 14 ans se retrouvent à œuvrer dans les charbonnages pendant plus de 12 heures par jour sans empocher assez d'argent pour subvenir à leurs besoins primaires.

Ces facteurs enclencheront en Belgique en 1886 des grèves ouvrières. Les travailleurs exigent davantage de considérations. Les mineurs sont nombreux à être malades et sont traités comme des animaux et remplacés par des ouvriers étrangers, qui sont dans de pires conditions. Un travail est dur à trouver. La diminution du salaire n'est prévenue que lorsqu'ils le reçoivent. Ils exigent une rectification positive des caisses de pension.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Capitalisme, #Histoire de Belgique, #Alfred van der Smissen, #Eugène Laermans, #1886

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Publié le 13 Février 2018

Cette ignoble fripouille combat aux côtés des Français pour aider à la répression des révolutionnaires républicains mexicains.

 

À l'exception des officiers et des sous-officiers qui sont revenus dans l'armée à leur retour, certains occupant une position de premier plan, il y a peu de nouvelles sur le sort des autres membres du corps des volontaires. C'est parce que c'étaient des gens simples et anonymes. Cependant, sans aucun doute, le silence a été aidé par la décision de la classe politique belge d'oublier la tragique aventure mexicaine.

En 1851, van der Smissen combat quatre mois en Kabylie dans les rangs de la Légion étrangère. Il se distingue également en Algérie par son courage et ses qualités militaires. Il y acquiert l'estime du général de Saint-Arnaud - ce même général ayant instauré une prime à la tête coupée pour donner du cœur à l'ouvrage de ses troupes - et reçoit la Légion d'honneur.

 

Proche du roi Léopold Ier de Belgique, il jouit de sa confiance et, en 1859, devient aide de camp du général Chazal, ministre de la guerre dans le gouvernement belge. Celui-ci le fait nommer à la tête du corps expéditionnaire au Mexique avec le grade de colonel. En , le corps des volontaires belges exécute sa première mission militaire sous ses ordres.

Le  a lieu la bataille de Tacámbaro, où le contingent belge est attaqué par les troupes du général Nicolás Régules (es) en supériorité numérique écrasante. Les Belges, sous les ordres du major Tydgat, sont contraints de capituler. Le , van der Smissen, ivre de rage et de honte, arrive à Tocámbaro et couvre de reproches le major Tydgat grièvement blessé lors des combats et qui succombe quelques heures plus tard2,1. Le , van der Smissen obtient sa revanche en remportant la victoire à la bataille de la Loma, près de Tacámbaro.

En mars 1886, des émeutes éclatent à Liège, puis dans les régions de Charleroi — notamment à Roux5 — et du Centre. Le 26 mars, la verrerie et le château de l'industriel Eugène Baudoux à Jumet sont pillés et incendiés. Le gouvernement charge le général van der Smissen de réprimer les troubles, ce qu'il fait sans aucune retenue6 et en faisant fi des lois en vigueur, en donnant l'ordre de tirer sur n'importe quel groupe de protestataires, sans la moindre sommation, à la seule condition que le groupe marche en direction de la troupe.

Expédition du Mexique de 1864-1867 (Régiment Impératrice Charlotte).
Expédition du Mexique de 1864-1867 (Régiment Impératrice Charlotte).
Expédition du Mexique de 1864-1867 (Régiment Impératrice Charlotte).
Expédition du Mexique de 1864-1867 (Régiment Impératrice Charlotte).

Expédition du Mexique de 1864-1867 (Régiment Impératrice Charlotte).

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Alfred van Der Smissen, #Belgique, #Mexique

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