Publié le 4 Février 2022

«Civilisation, colonisation, extermination» : trois mots qui, selon Raoul Peck, «résument toute l'histoire de l'humanité».

Exterminez toutes ces brutes est une mini-série documentaire coproduite à l'échelle internationale sur la colonisation et les génocides, réalisée et racontée par Raoul Peck. La série se compose de quatre épisodes, et est diffusée aux États-Unis la première fois le 7 avril 2021 sur HBO1. Elle est diffusée au Royaume-Uni la première fois le 1er mai 2021 sur Sky Documentaries2 et en France le 1er février 2022 sur Arte3,4.

La série tire son nom du livre du même nom de Sven Lindqvist, sur lequel elle est partiellement basée5,6, une phrase que Lindqvist a à son tour empruntée à la nouvelle de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres, dans laquelle se trouve la citation « Exterminez toutes ces brutes ».

La série suit la colonisation et les multiples génocides, ainsi que leurs conséquences, reliées à l'impérialisme et au suprémacisme blanc7,8 :

« Civilisation, colonisation, extermination. »

Dans le premier épisode de la série, La troublante conviction de l'ignorance, le cinéaste Raoul Peck se propose d'éclairer les courants entrelacés de haine et de sectarisme qui traversent l'histoire. En se concentrant sur l'héritage des États-Unis en tant que puissance coloniale, Peck explore comment la race s'est d'abord institutionnalisée par le pillage du continent africain dans un «gentlemen's agreement», pour aboutir au programme nazi d'«élimination» et ses antécédents en Occident.

Dans le deuxième épisode, P*** de Christophe Colomb, Peck revisite les histoires de Christophe Colomb, de l'Alamo et de la Piste des larmes du point de vue indigène, montrant comment l'histoire « officielle » est façonnée par ceux qui sont au pouvoir, et solidifiée par le mythe et la culture populaire. ll examine la « doctrine de la découverte » utilisée pour justifier l'asservissement de millions d'Africains, et questionne sa propre histoire au sein de ces récits.

Dans le troisième volet de la série, Tuer à distance, Peck revient sur les migrations humaines, le commerce et l'armement, et montre comment les Européens ont utilisé l'industrie de l'acier pour mener la guerre toujours plus loin. Ensuite, il explore le cycle sans fin de la militarisation à travers les siècles - des efforts de George Washington pour relancer la fabrication d'armes américaines, à la doctrine Monroe, et enfin, aux horreurs des bombardements de civils à Hiroshima et Nagasaki.

Dans le final de la série, Les belles couleurs du fascisme, Peck explore l'impossibilité pour les États-Unis de concilier leur véritable histoire avec ses idéaux de liberté et de démocratie, mettant en lumière la lutte actuelle pour la représentation indigène et l'héritage de l'esclavage face au racisme institutionnalisé. Peck relie la résurgence moderne des nationalismes, à l'esclavage, aux génocides en Amérique, au colonialisme et à la Shoah.

Références

  1.  Matt Grober, « 'Exterminate All The Brutes': HBO Reveals Trailer & Sets Premiere Date For Raoul Peck's Experimental Docuseries » [archive], Deadline Hollywood,  (consulté le ).
  2.  Lisa Wong Macabasco, « 'Sometimes, it's shocking': Raoul Peck on his bold new colonialism series » [archive], The Guardian,  (consulté le).
  3.  « Exterminez toutes ces brutes (2/4) - P... de Christophe Colomb - Regarder le documentaire complet » [archive], sur ARTE (consulté le ).
  4.  « Raoul Peck : une histoire de la violence » [archive], sur France Culture(consulté le ).
  5.  Judy Berman, « HBO’s Exterminate All the Brutes Is a Radical Masterpiece About White Supremacy, Violence and the History of the West », Time,‎  (lire en ligne [archive], consulté le ).
  6.  Monica Castillo, « Exterminate All the Brutes » [archive], rogeregbert.com (consulté le ).
  7.  (en) Exterminez toutes ces brutes [archive] sur l’Internet Movie Database.
  8.  Léon Cattan, « Avec “Exterminez toutes ces brutes”, Raoul Peck prend la mémoire du colonialisme à bras-le-corps - Les Inrocks » [archive], sur https://www.lesinrocks.com/ [archive] (consulté le )

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Publié le 4 Février 2022

Pour notre culture, le rythme du tambour est la voix de la terre-mère. C'est le cœur indispensable de toute cérémonie et de tout rituel. C'est à travers ces battements de cœur que nous communiquons avec tout ce qui vibre. Et tout est vivant autour de nous. Et s'il est vivant, il a un esprit. Et avec cet esprit, nous voulons nous connecter.

Pour notre culture, le rythme du tambour est la voix de la terre-mère. C'est le cœur indispensable de toute cérémonie et de tout rituel. C'est à travers ces battements de cœur que nous communiquons avec tout ce qui vibre. Et tout est vivant autour de nous. Et s'il est vivant, il a un esprit. Et avec cet esprit, nous voulons nous connecter.

Saviez-vous que le tambour est l'un des plus anciens instruments de musique au monde ?

L'histoire du tambour remonte aux débuts de la voix humaine. Les découvertes archéologiques ont déterminé que l'utilisation du tambour remonte à la préhistoire et que le plus ancien au monde a plus de 30 000 ans. 

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☝🏾Mais ce n'est pas la partie la plus intéressante. Le plus intéressant est que des études scientifiques ont établi ce que nos ancêtres disent depuis des milliers d'années : le son du tambour est un médicament. Les sons de percussion facilitent la production d'ondes cérébrales des gammes alpha et thêta, qui sont le battement de cœur de la terre mère. La fréquence de la résonance électromagnétique de la terre est de 7,8 Hz par seconde, ce qui équivaut aux ondes cérébrales thêta (The Schumann Resonance, attribuée à Nikola Tesla) et aux champs de résonance générés par le cœur. Dans cette gamme de vibrations, nous pouvons atteindre un état de conscience supérieur et nous synchroniser avec les fréquences vibratoires de la terre. L'état thêta est l'endroit où nous pouvons entrer dans un état de conscience alternatif. Theta met en lumière la réceptivité, la créativité, l'inspiration et la mémoire ancestrale. Les ondes alpha fonctionnent dans le processus de méditation et de relaxation, et sont idéales pour le traitement de l'information.
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Pour notre culture, le rythme du tambour est la voix de la terre-mère. C'est le cœur indispensable de toute cérémonie et de tout rituel. C'est à travers ces battements de cœur que nous communiquons avec tout ce qui vibre. Et tout est vivant autour de nous. Et s'il est vivant, il a un esprit. Et avec cet esprit, nous voulons nous connecter.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Terre Mère, #Tambour, #Transe, #Autochtones d'Amérique

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Publié le 3 Février 2022

It plays New Russian Music 2021 - 2022 and Best Russische Musik 2022 Russian Remixes Russian Hits Dance Music Mix.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Russie, #Russian Songs, #2022

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