"Bacha Hamou" de Mohamed Elhor à Bruxelles, le 26 décembre 2011

Publié le 22 Décembre 2011

Lundi 26.12.2011 20:00
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Palais des Beaux-Arts / Salle M
 
Bacha Hamou a été crée en partenariat avec la Villa des Arts de Rabat
Avec : Abdellah Didane, Meryem Zaimi, Mohamed Elhor
Musique : Michael Danna
Lumières : Youssef el Arkoubi
Univers sonores et communication : Loubna Faciki
Regie de plateau : Mustapha el Alaoui
Texte et mise en scène : Mohamed Elhor

BACHA HAMOU est un conte qui se relate entre deux univers et entre deux temps, entre le cinéma et le théâtre, le passé et le présent. La pièce retrace en premier plan l'histoire du caïd, le  Bacha Hamou, qui a oublié son passé et qui cherche à s'en souvenir à tout prix. Elle raconte aussi les stratagèmes de Cheikha Tamou qui est devenue la femme du Bacha Hamou et qui s'acharne à vouloir le lui faire oublier. Entre les deux histoires, il y a surtout les anecdotes de Momou, un adolescent qui fait ses premiers pas dans le monde des adultes. Ses rapports avec la femme du caïd, ses déboires avec la dent de sagesse, et ses tribulations avec un mystérieux rial troué qui hante ses souvenirs, les nuits du caïd, les jours de sa femme. C'est une fable qui se raconte deux fois, selon les circonstances et selon les personnes qui la relatent. 
Cette œuvre expérimentale interroge la mémoire, le langage et le mensonge. Notre connaissance du passé est-elle intacte ? Le passé que nous connaissons n'est-il pas miné par les intérêts des autres ? Peut-on poser un regard sensible et nouveau sur les choses ? Voici l'ensemble des questions implicites qui animent ce spectacle.
C'est une «féerie tragique», comme la définit son auteur, le but de la pièce étant de traduire ce thème assez angoissant sans aucune dramatisation. Son approche de la mise en scène se veut une tragédie qui s'offre sur fond de carnaval. Mohamed El Hor cherche à traduire des univers subtils, des atmosphères ambiguës et des personnages complexes et fascinants qui font l'intérêt de cette œuvre où la violence, la passion et la poésie sont inséparables.

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Maroc

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