violon

Publié le 29 Décembre 2021

Forme sonate classique . Signature rythmique 4/4.

Le Concerto pour violon et orchestre no 22 G.97 en la mineur est un concerto pour violon de Giovanni Battista Viotti. Il fit l'admiration de Brahms qui écrit dans une lettre à Clara Schumann en 1878 « c'est une merveille d'une remarquable liberté d'invention ». Il fut publié en 1939 par le musicologue Alfred Einstein.

Cette pièce est l'un des chefs-d'œuvre pour violon de l'auteur, le plus célèbre joué aujourd'hui. Il est composé de trois mouvements et comprend des mouvements intermédiaires qui ne s'écoulent pas habilement tout en démontrant la technique de jeu du violon. Avec la beauté de l'air de style italien dans son ensemble, le violon solo est pleinement utilisé.

 

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Giovanni Battista Viotti, #Lola Bobesco, #Violon

Repost0

Publié le 29 Décembre 2021

La chaleureuse communication du phrasé musical, l'originalité de la conception interprétative propulsent Lola Bobesco à la tête des interprètes du violon féminin international. Elle a enregistré des disques pour Electrecord, Decca, Columbia Nippon Program, Arcophon etc.

Sa carrière de concertiste l'a menée sur de nombreuses scènes internationales et elle s'est produite en soliste avec les chefs les plus célèbres de son temps. Elle a joué trois fois avec le Berliner Philharmoniker et enregistré plusieurs disques en Belgique et au Japon. Elle a souvent joué dans des formations de musique de chambre avec le pianiste Jacques Genty et a été violon solo de la Philharmonie pendant de nombreuses années.

Lola Bobesco
Lola Violeta Ana-Maria Bobescu mieux connue comme Lola Bobesco (née le 9 août 1921 à Craiova, Roumanie - morte le 4 septembre 2003 Sart-lez-Spa, Belgique) était une violoniste belge d'origine roumaine.

 

Biographie

Lola Bobesco commence sa carrière comme enfant prodige, donnant à six ans son premier récital avec son père, le compositeur et chef d'orchestre Aurel Bobescu12. Elle décroche le premier prix au Conservatoire de Paris en 1934 dans la classe de Jules Boucherit. Forte des conseils de Georges Enescu et Jacques Thibaud, elle avait fait ses débuts aux Concerts Colonne en 1936 mais se fait connaître sur la scène internationale en obtenant le septième prix au Concours Eugène-Ysaÿe en 1937 qui précède de près de quinze ans le futur Concours Reine Elisabeth3La même année, le compositeur Karel Candael collabore avec elle pour la diffusion d'un concert avec L'Opéra Royal Flamand.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jacques Genty est un membre actif de la Résistance française et Lola Bobesco, qui faisait la navette entre la Belgique et la France, le soutenait en agissant comme coursier. En 1944, après la libération de Paris, ils se marient et s'installent à Bruxelles en 19464. Dix ans plus tard et après avoir été mariés pendant 12 ans, Bobesco et Genty se séparent. Ils divorcent en 1956 mais poursuivent leur extraordinaire partenariat musical pendant 35 ans5.

Après avoir formé Les Solistes de Bruxelles avec son époux Jacques Genty, elle fonde en 1958 l’Orchestre royal de chambre de Wallonie6. Professeure au Conservatoire royal de Bruxelles, elle forme également plusieurs générations de violonistes et siège au jury du Concours Reine Élisabeth en 1971 et en 1993.

Elle se produit au Japon, qui la reçoit avec tous les honneurs depuis les années 19807.

Elle enregistre des sonates de Beethoven, Fauré, Brahms, Franck et Debussy ainsi que des œuvres du répertoire baroque.

Lola Bobesco fonde, en 1990, le quatuor à cordes L'Arte del suono avec lequel elle a enregistré les 6 quatuors concertants de l'Opus 3 de Viotti8.

Violoniste d'une force artistique exceptionnelle malgré son physique délicat, Lola Bobesco a équilibré la virtuosité technique avec la simplicité et l'austérité interprétative9. Elle avait par ailleurs séduit les amateurs d'art qu'étaient Louis de Funès et son épouse, Jeanne de Maupassant avec qui elle entretenait un lien d’amitié10.

Lola Bobesco a vécu longtemps à Bruxelles, mais elle choisit de finir ses jours dans une maison de retraite12 où elle meurt le 4 septembre 2003 et après des funérailles discrètes célébrées en l'Église Saint-Remacle de Verviers elle repose au cimetière de Sart-lez-Spa13,14,15Son violon a été attribué à GB Guadagnini.

Une rue de Woluwe-Saint-Lambert porte son nom depuis 200513.

Notes et références

  1.  « Lola Bobesco (Violin) - Short Biography » [archive], sur www.bach-cantatas.com (consulté le )
  2.  N.B, « Disparition de Lola Bobesco » [archive], sur La Libre.be (consulté le)
  3.  « Le souvenir de Lola Bobesco, 1920-2003 » [archive], sur Crescendo Magazine (consulté le )
  4.  « Jacques Genty (1921-2014) » [archive], sur data.bnf.fr (consulté le)
  5.  « Lola Bobesco (Violin) - Short Biography » [archive], sur www.bach-cantatas.com (consulté le )
  6.  « Décès du pianiste Jacques Genty » [archive], sur Musiq3,  (consulté le )
  7.  « Le souvenir de Lola Bobesco, 1920-2003 » [archive], sur Crescendo Magazine (consulté le )
  8.  « "Mémoire retrouvée", Lola Bobesco : une archive de 1994 (1/2) » [archive], sur France Musique (consulté le )
  9.  « Lola Bobesco (Violin) - Short Biography » [archive], sur www.bach-cantatas.com (consulté le )
  10.  DH Les Sports+, « La violoniste Lola Bobesco, l'amie belge de De Funès » [archive], sur DH Les Sports +,  (consulté le)
  11.  « Le souvenir de Lola Bobesco, 1920-2003 » [archive], sur Crescendo Magazine (consulté le )
  12.  « Décès - La violoniste d'origine roumaine s'était établie en Belgique L'archet errant de Lola Bobesco » [archive], sur Le Soir (consulté le)
  13.  « eBru | La rue Lola Bobesco | Woluwe-Saint-Lambert (1200 Bruxelles) » [archive], sur www.ebru.be (consulté le )

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Lola Bobesco, #Violon, #musique classique, #Bruxelles

Repost0

Publié le 2 Novembre 2021

Monsieur Pointu, né Paul Cormier le  aux Escoumins, Québec, et mort le  (à 84 ans) à Blainville, Québec, est un sympatrique violoneux québécois connu dans toute la francophonie, et l'un des archétypes du violoneux virtuose de la musique populaire canadienne1,2.

 

Biographie

Paul Cormier est né le 10 mai 1922 aux Escoumins. Il est le 4e enfant de l'union d'Éli dit Willy Cormier (6 mai 1890 - 5 octobre 1974) et de Marie-Jeanne dit Jenny Létourneau (9 juin 1898 - 12 juin 1982) mais seulement le 2e enfant ayant atteint l'âge adulte. Cinq autres enfants sont nés après lui mais deux d'entre eux sont décédés le jour de leur naissance. Il obtient son premier violon, fabriqué par son père, à l'âge de neuf ans. Apprenant la musique par oreille, il se forge un répertoire de gigues et de valses. À l'âge de 16 ans, il quitte l'école et s'engage comme commissionnaire au journal «Le Soleil» de Québec3. En 1947, Radio CBJ de Radio-Canada à Chicoutimi l'engage pour la série d'émissions «L'Éco des chantiers» qui s'adresse principalement aux bûcherons de la forêt du nord4.

Il participera à plusieurs concours musicaux et en remportera certains à la fin des années 19405. Durant les deux décennies qui suivirent, il accompagnera des musiciens country comme Willie Lamothe.

Monsieur Pointu - Gilbert Becaud

La carrière de Monsieur Pointu prend son envol en 1970 lorsque Gilbert Bécaud le choisit pour accompagner une de ses nouvelles chansons, La Vente aux enchères. Le personnage de Monsieur Pointu, avec chapeau melon, chandail à col roulé et fleur à la boutonnière, a dès lors fait partie des tournées de Bécaud pendant les années 1970, assurant la célébrité du musicien6.

En 1988, il effectue une dernière tournée avec Bécaud, dont un mois à l'Olympia de Paris; il continue à se produire, par exemple, dans des galas et à la télévision jusqu'en 20057.

Le , il reçoit chez lui la médaille de l'Assemblée nationale directement de Carole Théberge, ministre des Aînés.

Il meurt à son domicile le  suivant, à 84 ans, d'un cancer des os.

Après sa mort, le violon de Cormier a été donné au musée du violon Jules Saint-Michel8.

Filmographie

En 1975, André Leduc et Bernard Longpré ont co-réalisé le court-métrage d'animation Monsieur Pointu, mettant en vedette Paul Cormier. Ce film de l'Office national du film du Canada est sélectionné aux Oscars9,10.

En 2002, sa vie fait l'objet d'un film, Monsieur Pointu, un violon qui chante, du documentariste Jean Baulne11.

Références

  1.  "A violinmaker practices his timeless craft in the heart of Montreal" [archive]. 21 avril 2012, Hamilton Spectator
  2.  "Celebration explodes as Fete Nationale opens" [archive]. Medicine Hat News, 24 juin 1977
  3.  « Paul Cormier (Monsieur Pointu) (1922-2006) Musicien, peintre » [archive], sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le)
  4.  « Paul Cormier (Monsieur Pointu) (1922-2006) Musicien, peintre » [archive], sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le)
  5.  "Il y a 11 ans, la Beauce accueillait «Monsieur Pointu»" [archive]. Beauce, Yvon Thibodeau
  6.  « Monsieur Pointu | l'Encyclopédie Canadienne » [archive], sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  7.  « Monsieur Pointu | l'Encyclopédie Canadienne » [archive], sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  8.  (en-CA) « A violinmaker practices his timeless craft in the heart of Montreal » [archive], sur Toronto.com,  (consulté le)
  9.  Monsieur Pointu à ONF.ca [archive].
  10.  "The Choices " [archive]. 27 mars 1976, The Ottawa Journal 3-27
  11.  « Passé glorieux, triste présent » [archive], sur La Presse, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie[modifier | modifier le code]
  • Colette Cyr, « Monsieur Pointu n’est plus… », dans Matinternet,  [lire en ligne [archive]]
  • Pierre-André Normandin, « Le cancer emporte Monsieur Pointu », dans Le Soleil, , p. 31.
Liens

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Monsieur Pointu, #Paul Cormier, #La Vente aux enchères, #Gilbert Bécaud, #Violon

Repost0