ruben blades

Publié le 3 Septembre 2020

Fin 2014, le Jazz at Lincoln Center Orchestra et Wynton Marsalis ont accueilli un invité très spécial sur la scène de Manhattan: neuf fois lauréat d'un Grammy, chanteur, compositeur, acteur et activiste Rubén Blades. Pour une soirée très spéciale, le monde de la salsa et du swing s'est heurté sous la direction musicale du nouveau maître du latin jazz (downbeat) et du bassiste de JLCO Carlos Henriquez. Accompagné par l'un des grands groupes de premier plan, Blades a conduit le public à travers ses plus grands succès. Dans sa critique de concert, le New York Times a décrit les arrangements de Henriquez comme radicalement beaux.

Mario Scolas

A finales de 2014, la Jazz at Lincoln Center Orchestra y Wynton Marsalis dieron la bienvenida al escenario de Manhattan a un invitado muy especial: el nueve veces ganador del Grammy, cantante, compositor, actor y activista Rubén Blades. Para una velada muy especial, el mundo de la salsa y el swing chocaron bajo la dirección musical del nuevo maestro del jazz latino (downbeat) y el bajista de JLCO Carlos Henriquez. Acompañado por una de las grandes bandas líderes, Blades guió a la audiencia a través de sus grandes éxitos. En la reseña de su concierto, el New York Times describió los arreglos de Henriquez como radicalmente hermosos.

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Publié le 14 Juillet 2020

Rubén Blades et Carlos Vives ont créé cette chanson pour les malades qui a été enregistrée en septembre 2019, mais qu'ils sortent maintenant, en période de coronavirus dont les produits aideront les malades du Coronavirus.

Hay vaina' que se aparecen cuando uno menos la' piensa
Llegan y aunque no la' quieran se quedan por uno' día'
Nos dicen que estás enfermo y venidos para animarte
Un malestar no es eterno, y menos si se comparte
Y aunque interminable
Parezca la noche
Al final se irá
Con la luz del día
No pierdas la fe
Siempre ten presente
No estás solo
Esa vaina se quita
No estás sola
Ten paciencia y verás
No estás solo
Y aunque eso mortifica
No estás solo
Te vamos a cuidar
No estás solo
Aquí están tus amigos
No estás sola
Tu familia aquí está
No estás sola
Y aunque eso mortifica
No estás solo
Te vamos a cuidar
Ay, ¡a levantarse!
Y aunque interminable
Parezca la noche
Al final se irá
Con la luz del día
No pierdas la fe
Siempre ten presente
No estás solo
Esa vaina se quita
No estás sola
Ten paciencia y verás
No estás solo
Y aunque eso mortifica
No estás solo
Te vamos a cuidar
No estás solo
Aquí están tus amigos
No estás sola
Tu familia aquí está
No estás sola
Y aunque eso mortifica
No estás solo
Te vamos a cuidar
Abuela, madre o soltera, tinga o bebita (cómo no)
Abuelo, padre soltero, hijo o nene (así es)
Amor e' lo que este mundo de hoy necesita
Y en esta canción mi fuerza va para uste'
No estás solo
Aquí están tus amigos
No estás sola
Tu familia aquí está
No estás solo
Nuestra fe está contigo
No estás solo
No te abandonarán
Con la V de Vives
Y la B de Blades
La fe sobrevive
Y es que ellos lo saben
Que llegar no es fácil
Si nos falta clave
La puerta no se abre
Si no tiene' llave
No estás solo
Aquí están tus amigos
No estás sola
Tu familia aquí está
No estás solo
Nuestra fe está contigo
No estás sola
No te abandonarán

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Publié le 10 Mai 2020

Rubén Blades est un chanteur de salsa, acteur et homme politique panaméen né le  à Panama. Il est connu de façon internationale, notamment pour son single Pedro Navaja (1978). Son style a été qualifié de "salsa intellectuelle" et dans de nombreux pays1, il est connu comme le "poète de la salsa". Ses chansons ont atteint une grande popularité et il est considéré comme l'un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus réussis et les plus prolifiques d'Amérique latine2.

Biographie

Jeunesse

Rubén Blades est né le  à Panama3. Ses parents sont des musiciens : son père, Rubén Blades Bosques, né en Colombie, était joueur de percussions (bongos) et policier ; sa mère, Anoland Bellido de Luna, née à Cuba, était chanteuse, pianiste et actrice à la radio. Roberto Blades, l'un de ses frères, est également musicien de salsa. Du côté de sa mère, ses grands-parents étaient espagnols (originaires de Galice), son grand-père paternel était originaire de Sainte-Lucie et sa grand-mère de Colombie.

Durant son adolescence, sa famille était relativement pauvre et il y avait aussi des troubles politiques au Panama, particulièrement au sujet du canal de Panama et des relations avec les États-Unis. Il avait grandi avec la culture américaine et le rock 'n' roll. Mais en 1964, 21 civils ont été tués et des centaines blessés dans des émeutes étudiantes, par des soldats américains, quand les étudiants ont essayé de hisser le drapeau du Panama à côté de celui des États-Unis au lycée Balboa. Cet événement traumatisant pour la nation a profondément influencé Rubén Blades et lui a ouvert les yeux.

Comme plusieurs panaméens qui étaient précédemment pro-américains, il a commencé à se poser des questions politiques et sociales.

Après ce « réveil politique », il a continué ses études et est finalement entré à la faculté de droit et de sciences politiques à l'Université de Panama.

Ses inclinations musicales l'ont incité à chanter avec quelques groupes musicaux comme El Conjunto Latino de Papi Arosemena, Los Salvajes del Ritmo4 et Bush y sus Magnificos. Mais les pressions des professeurs d'université l'ont forcé d'abandonner le chant pendant un moment.

Malgré des problèmes politiques et économiques toujours présents au Panama, Rubén Blades y est retourné pour terminer ses études quand l'université a rouvert.

En 1968, l'université a fermé en raison d'émeutes ; il a alors voyagé à New York et est entré en contact avec Pancho Crystal, le producteur de Cheo Feliciano, Richie Ray, Bobby Cruz, et Joe Cuba. Pancho Cristal avait entendu Rubén Blades chanter au Panama et lui proposa d'enregistrer un disque avec l'orchestre de Pete Rodríguez. From Panama To New York, sorti en 1970, et qui n'a pas beaucoup attiré l'attention à ce moment-là.

Carrière musicale

Immédiatement après l'obtention de son diplôme, il rejoint sa famille à Miami puis se rend de nouveau à New York, pour développer sa musique. Recommandé par Roberto Roena pour travailler à la Fania, il accepte le seul poste qui est à pourvoir : distribuer le courrier.

Cet emploi lui a permis de rentrer en contact avec des personnalités importantes de la scène musicale latine de New York.

Des interprètes comme Richie Ray et Bobby Cruz et Ismael Miranda ont enregistré ses compositions. Ray Barretto cherchait quelqu'un pour remplacer le chanteur de son orchestre. Roberto Roena lui a dit que Rubén Blades pourrait être son homme et il lui a fait passer une audition. Rubén Blades a alors démissionné de la Fania pour rejoindre le groupe de Ray Barretto. Il a été, avec Tito Gómez, le chanteur principal sur l'album Barretto (1975) et invité au chant pour des enregistrements de la Fania All Stars.

En parallèle, dès 1974, Rubén Blades commence à remplacer le chanteur Héctor Lavoe dans l'orchestre de Willie Colón, en tant que chanteur principal, sur la chanson El Cazanguero qu'il avait lui-même écrite, et qu'ils enregistrent ensemble sur l'album The Good, The Bad And The Ugly (publié en 1975)5,6.

Sur leur premier album entier en commun, sans Lavoe, Metiendo Mano (1977), les deux chansons Plantación Adentro et Pablo Pueblo ont eu un impact énorme sur les fans de salsa aussi bien que chez les musiciens, pour sa vision sur les questions sociales7.

Le disque suivant, Siembra (1978), s'étend sur la vision musicale et sociale du précédent. Le disque s'est vendu à plus d'un million de copies (disque d'or et de platine) et a été un hit dans la plupart des pays hispaniques, ainsi qu'aux États-Unis. Le succès de la chanson Pedro Navaja fait prendre conscience que la salsa peut véhiculer un message social.

Cet album révolutionnaire a été suivi par un autre, Maestra Vida (1980), un drame musical utilisant des personnages pour explorer des questions sociales d'une façon très personnelle.

Après six ans passés avec Willie Colón, Rubén Blades a décidé qu'il était temps de former son propre orchestre pour développer ses propres idées musicales. Mécontent de la manière dont la Fania était gérée, il signe chez Elektra Records. Il a fondé le groupe Seis del Solar, expérimentant avec des nouveaux formats de salsa. Il a éliminé la section de cuivres et s'est rapproché du son rock. Il a enregistré Buscando America (1984) avec son groupe, obtenant ainsi un album de salsa à thème social et politique, notamment les titres Buscando América, El padre Antonio y su monaguillo Andrés, Desapariciones ou même Desiciones, devenu un classique de la salsa.

Après son succès, il a pris pour un temps congé de la musique pour intégrer la faculté de droit de Harvard, avec le but à long terme de rendre crédible le Panama, doté d'une lourde dette. Il a obtenu sa maîtrise en Droit International en 1985.

Son album suivant Escenas (1985) lui fournit son premier Grammy Award.

Puis il sort Agua de Luna (1987) un thème inspiré par une série de nouvelles du célèbre auteur colombien, Gabriel García Márquez.

En vue d'étoffer sa palette, il se tourne vers le rock avec la complicité des rock stars Lou Reed et Elvis Costello pour un album en anglais, Nothing But the Truth (1988).

Il retourne à ses racines avec Seis del Solar qui devient Son del Solar, (qui intègre à nouveau des cuivres), avec l'album Antecedente (1988) qui lui vaut un autre Grammy Award. Suivent Caminando avec Son del Solar (1991) et Amor y Control (1992)8.

Il remporte trois Grammy Award de suite : Rosa de los Vientos (1996), avec des musiciens panamanéens, Tiempos (1999) avec l'ensemble Editus, dans lequel il a incorpore des éléments de musique classique contemporaine et de jazz, et Mundo (2002), également avec l'ensemble Editus et d'autres artistes, fusionnant instruments et rythmes irlandais, arabes et afro-cubains.

En 2018, le ministère de la culture espagnol lui décerne la médaille d'or du mérite des beaux-arts9.

Carrière politique

Son engagement sur le terrain social conduit Rubén Blades à se présenter à l'élection présidentielle en 1994, comme fondateur et le chef du mouvement Papa Egoro10, parti qui arrive 3e sur 24, avec 17,1 % des voix, derrière Mireya Moscoso (29,1 %) et Ernesto Pérez-Balladares (élu avec 33,3 % des suffrages).

En 2000 il est nommé ambassadeur aux Nations unies et rencontre des étudiants pour dénoncer le racisme11.

En 2004, il soutient le candidat Martín Torrijos à la présidence de la République, qui sera élu, et chante avec le Spanish Harlem Orchestra. Sous la présidence de Torrijos, Blades devient ministre du Tourisme, responsabilité qu'il exerce de 2004 à 200912.

Carrière cinématographique

En 1982, Blades se découvre des talents d'acteur au cinéma. Jerry Massucci, propriétaire de la Fania13, lui a offert le rôle d'un boxeur dans un film à petit budget qu'il produisait : Le Dernier combat dirigé par Fred Williamson. Bien que le film n'ait aucun impact, il a inauguré une carrière couronnée de succès en tant qu'acteur. En 1985, il tourne au cinéma Crossover Dreams, un film indépendant autobiographique14.

En tant qu’acteur, il tient des rôles dans les films de cinéastes comme Robert Redford, Robert Rodriguez, Spike Lee, Alan Pakula et Jack Nicholson. Son travail a été récompensé avec des CableACE, Independent Spirit et Alma Awards et on lui a décerné un Raúl Juliá HOLA Founders Award15 et le Hispanic Heritage Foundation’s Arts Award16. Il a été nominé pour 3 Emmys pour ses rôles dans les films L’histoire de Joséphine Baker17, Crazy from the Heart et The Maldonado Miracle18. Blades passe aussi dans la série télévisée Fear the Walking Dead sur la chaîne AMC et a été le sujet d’un documentaire primé en 2018, Yo No me Llamo Rubén Blades19.

Notes et références

  1.  (es) « Salsa intelectual y derivados » [archive], sur El Comercio,  (consulté le )
  2.  (es) « Siembra y la «salsa intelectual» 40 años después » [archive], sur Poliantea,  (consulté le )
  3.  Larkin
  4.  Ruben Blades Con Los Salvajes Del Ritmo - Ruben Blades Con Los Salvajes Del Ritmo (lire en ligne [archive])
  5.  https://www.fania.com/products/the-good-the-bad-and-the-ugly [archive]
  6.  Last Night in Orient- LNO, « El Cazanguero · Rubén Blades · Willie Colón · Yomo Toro · Héctor Lavoe » [archive], sur Last Night in Orient (consulté le)
  7.  https://www.fania.com/products/metiendo-mano?_pos=1&_sid=23b62be92&_ss=r [archive]
  8.  Rubén Blades Con Son Del Solar - Amor Y Control (lire en ligne [archive])
  9.  (es) « Relación de premiados del año 2010 » [archive], sur Ministère de la Culture,  (consulté le ) [PDF].
  10.  (es) GESE-La Estrella de Panamá, « El Movimiento Papa Egoró, su primera experiencia » [archive], sur La Estrella de Panamá (consulté le)
  11.  (es) admin, « (Arte y Cultura) MUSICA-PANAMA: Rubén Blades contra el racismo » [archive], sur IPS Agencia de Noticias,  (consulté le)
  12.  (es) « Ruben Blades, ministro de turismo de Panamà » [archive], sur Caribbean News digital,  (consulté le )
  13.  « Jerry Masucci L'« inventeur » de la salsa », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne [archive], consulté le )
  14.  Leon Ichaso, Crossover Dreams, CF Inc., Max Mambru Films, (lire en ligne [archive])
  15.  (en) Hispanic Organization of Latin Actors, « Ruben Blades, Luis Guzman, Natalie Morales and Danny Pino to be Honored at the Twelfth Annual 2011 HOLA Awards Presented by Delta Air Lines » [archive], sur GlobeNewswire News Room,  (consulté le )
  16.  (en-US) « Past Hispanic Heritage Awardees » [archive], sur Hispanic Heritage Foundation (consulté le )
  17.  « The Josephine Baker Story (Film, 1991) — CinéSéries » [archive](consulté le )
  18.  [https://www.themoviescene.co.uk/reviews/the-maldonando-miracle/the-maldonando-miracle.html [archive] « The Maldonado Miracle (2003) Peter Fonda, Mare Winningham, Rub�n Blades, Eddy Martin directed by Salma Hayek Movie Review »], sur www.themoviescene.co.uk (consulté le)
  19.  (es) « Cine.ar - Yo no me llamo Rubén Blades » [archive] (consulté le)

Annexes

Bibliographie

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