architecture

Publié le 29 Décembre 2020

Lucien Jean Baptiste Joseph Marie Caroline Kaisin (Floreffe , 24 juin 1874 - 15 mai 1934) est un avocat, homme d'affaire et promoteur immobilier belge de la vie moderne en appartement.

Biographie
Lucien Kaisin est issu d'une famille de médecins. Son père Félix Kaisin était le bourgmestre de Floreffe.

Il a étudié le droit à Louvain. Après avoir obtenu son diplôme, il devient avocat au barreau d'Anvers, puis exerce au barreau de Namur. Il se lance dans l'immobilier après avoir décliné une offre du roi Léopold II pour l'accompagner dans l'État indépendant du Congo.

Kaisin est le fondateur-directeur de la SA Crédit Général Hypothécaire et Mobilier, société qu'il a fondée fin 1905.

En 1924, il fonde la SA Résidence Palace. Cette société d'exploitation a été créée au début de la construction du Résidence Palace, qui voulait en faire un immeuble de luxe pour riches bruxellois qui quittaient leurs maisons unifamiliales pour s'installer dans des appartements confortables. L'idée du promoteur fut alors de « remédier à la crise du logement consécutive à la guerre, particulièrement pour l'aristocratie et la haute bourgeoisie.

Le " Résidence Palace " est conçu comme un immeuble à appartements luxueux destinés à la bourgeoisie et à l'aristocratie bruxelloises
Et Lucien Kaisin le promet : " à Résidence Palace, la vie sera facile, tranquille, agréable. Un seul sujet suffira à assurer le service des plus vastes appartements, le gros de l'ouvrage pouvant être effectué par des équipes permanentes. Chacun, une fois rentré " at home ", éprouvera une impression réconfortante d'intimité qui l'on commence à ne plus ressentir dans les maisons particulières. Et cependant, à deux minutes d'ascenseur, le locataire rencontrera la vie mondaine animée, luxueuse, il aura le théâtre et le restaurant, le club, il pourra, s'il le veut, cultiver d'agréables relations, parmi un public choisi, une société d'élite, sacrifier aux sports et satisfaire ses appétits esthétiques "

C'’est l'’architecte suisse Michel Polak, une figure essentielle de l’Art déco bruxellois, qui a été chargé de sa réalisation. La société d'investissement à l'origine du projet a rapporté 29 millions de francs belges selon une brochure publicitaire.

Source de la photo: La Revue Documentaire, 2e année, n° 5, mai 1932.

En 1930, il a commencé à planifier une deuxième tour résidentielle, les Pavillons Français, un vaste immeuble à appartements de style Art Déco achevé en 1934, l'année de sa mort, à l'âge de 59 ans.

Lucien Kaisin était marié depuis 1902. Il devient veuf en 1914. La famille a eu trois enfants, une fille et deux fils, nés respectivement en 1902, 1904 et 1906. Son fils aîné, Gérard Kaisin, est actif avec lui dans ses projets de construction.

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Publié le 17 Novembre 2020

L'œuvre figure « une farandole d'enfants montant vers un soleil et représentant la marche vers la vie ou la marche vers la lumière ».

Les ateliers Guérin de Bouffioulx créent un grès architectural reconnaissable à ses textures grumeleuses, ses effets dégradés et ses motifs figuratifs amusants. L'artiste derrière cette œuvre particulière réalisée en 1963 est apparemment une femme et s'appelle Weber. Je n'ai pas découvert beaucoup plus sur elle.

Les ateliers Guérin de Bouffioulx créent un grès architectural reconnaissable à ses textures grumeleuses, ses effets dégradés et ses motifs figuratifs amusants. L'artiste derrière cette œuvre particulière réalisée en 1963 est apparemment une femme et s'appelle Weber. Je n'ai pas découvert beaucoup plus sur elle.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Bruxelles, #grès Guérin de Bouffioulx, #1963, #Rue John Waterloo Wilson, #Architecture, #Photographie

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Publié le 25 Octobre 2020

Ce bâtiment de 1925 se caractérise par l'utilisation libre de lignes courbes lui donnant davantage un look Art Déco que Moderniste.
Ce bâtiment de 1925 se caractérise par l'utilisation libre de lignes courbes lui donnant davantage un look Art Déco que Moderniste.
Ce bâtiment de 1925 se caractérise par l'utilisation libre de lignes courbes lui donnant davantage un look Art Déco que Moderniste.

Ce bâtiment de 1925 se caractérise par l'utilisation libre de lignes courbes lui donnant davantage un look Art Déco que Moderniste.

Mieux connu en tant que peintre, Servranckx est une figure clé de l’art abstrait en Belgique. Élève à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, il se lie d’amitié avec René Magritte en 1921 et adopte le style géométrique. C’est en 1925 qu’il concentre son travail sur l’architecture d’intérieur et les arts appliqués.

L’immeuble de rapport, intègre deux angles de rues. Les façades au parement de briques, alternent les pans lisses et des pans arrondis, en décrochements. Ces arrondis, composés d’oriels fortement proéminents, qui suggèrent des tourelles, sont réservés aux angles. Ils articulent, entre
eux, les différents plans des façades. L’horizontalité est marquée par l’alignement des fenêtres, l’auvent en béton crépi qui surplombe les surfaces réservées aux commerces, les terrasses aux garde-corps tubulaires et les toitures plates. Les oriels superposés et arrondis, les tourelles d’angles décorées de briques jaunes disposées verticalement (briques dressées), ainsi que les étonnantes cheminées rappelant celles des paquebots, apportent les éléments verticaux à la composition de l’ensemble.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Victor Servranckx, #Architecture, #Anderlecht, #Maison d’Érasme, #1925, #rues du Chapitre

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