antisemitisme

Publié le 9 Juillet 2020

Quatre longues années sous l'occupation nazie, ça laisse des traces profondes. Elles coûtent la vie à 947 civils bruxellois.

Ces enfants qui perpétuent la Mémoire de la shoah. Sur les 25.000 juifs de Belgique en 1940, seuls 1.200 ont survécu au nazisme, soit moins de 5%.
Ces enfants qui perpétuent la Mémoire de la shoah. Sur les 25.000 juifs de Belgique en 1940, seuls 1.200 ont survécu au nazisme, soit moins de 5%.

Ces enfants qui perpétuent la Mémoire de la shoah. Sur les 25.000 juifs de Belgique en 1940, seuls 1.200 ont survécu au nazisme, soit moins de 5%.

Au 87, chaussée de Gand à Molenbeek habitaient à cette adresse la famille Libeskind Nuta, son épouse Mirla Dankiewicz et leur trois filles.

  • Doba ou Dora, née à Lodz le 9-4-1926
  • Léa -Schifra -Szifra, née à Lodz le 15-12-1924
  • La troisième sœur Marjem ou Myriam, née le 25.07.1928, non déportée à Auschwitz est devenue l'épouse de Gorbitz (134, rue des Tanneurs) après la guerre.

Le 10-5-1940, la famille quitte la Belgique pour le Sud de la France et se retrouvent à Pardes (Aix-les-Thermes) dans les Pyrénées Orientales (FR).

Arrêtés dans la région, deux des sœurs Libeskind se retrouvent dans les camps d'internement de Récébédou, Brens, Rivesaltes, Saint Sulpice pour se terminer au Camp de Drancy.

Dora et Léa sont déportées depuis Drancy, et sont destinées pour le transport n°30 du 9-12-1942 à destination d'Auschwitz-Birkenau, sans retour.

 Ces pavés de bétons sont l’œuvre de l’artiste berlinois Gunter Demnig. Ils sont recouverts sur une seule face d’une plaque en laiton sur laquelle est inscrit le destin d’une victime du nazisme.

Ces pavés de bétons sont l’œuvre de l’artiste berlinois Gunter Demnig. Ils sont recouverts sur une seule face d’une plaque en laiton sur laquelle est inscrit le destin d’une victime du nazisme.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Molenbeek, #87 chaussée de Gand, #Racisme, #Antisémitisme

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Publié le 23 Février 2020

Alost, oú les nazis se sentent chez eux.

Incroyables scènes d'antisémitisme pendant le Carnaval d'Alost aujourd'hui. Je n'ai jamais pensé que je verrais quelque chose comme cela dans mon pays dans mon existence.

Incroyables scènes d'antisémitisme pendant le Carnaval d'Alost aujourd'hui. Je n'ai jamais pensé que je verrais quelque chose comme cela dans mon pays dans mon existence.

Nous sommes censés rire et si nous ne rions pas, nous ne comprenons pas le carnaval d'Alost.

Nous ne comprenons que trop bien ce que cela signifie lorsque les Juifs sont déshumanisés. Incroyable (!!!) qu'on nous demande de tolérer cela!

De nombreuses réactions négatives dans le monde politique et au niveau international.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Antisémitisme, #Alost, #Actualités, #2020, #UNESCO, #Lossendeirdeveirdeirdeir, #Racisme

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Publié le 23 Février 2020

Ad nauseam

Le célèbre carnaval, dont l'origine remonte au moyen-âge dans la ville située à quelques kilomètres au nord-ouest de Bruxelles, a attiré l'attention en mars 2019 lorsqu'un groupe local bien connu impliqué dans le défilé, appelé De Vismooil'n, a présenté un char qui montrait deux énormes figures de juifs hassidiques en robes roses dans des stéréotypes antisémites clairs, comme des nez crochus, à côté de sacs d'argent, de coffres-forts et de rats.

Le célèbre carnaval, dont l'origine remonte au moyen-âge dans la ville située à quelques kilomètres au nord-ouest de Bruxelles, a attiré l'attention en mars 2019 lorsqu'un groupe local bien connu impliqué dans le défilé, appelé De Vismooil'n, a présenté un char qui montrait deux énormes figures de juifs hassidiques en robes roses dans des stéréotypes antisémites clairs, comme des nez crochus, à côté de sacs d'argent, de coffres-forts et de rats.

Le national-socialisme a ensuite totalement détruit la frontière entre un imaginaire dominé par les mythes et la réalité sociale. Si la comparaison imagée est mise sur le même plan que la réalité, la pensée symbolique s’arrête et une disposition paranoïaque prend le dessus.

La construction de communautés imaginaires et l'image des Juifs

En février 2020, pendant le carnaval, on retrouve notamment la représentation de juifs affublés des attributs d'insectes pour représenter des juifs orthodoxes, une image qui renvoie à l’époque de la la déshumanisation des juifs au temps du nazisme (pour les nazis, les juifs étaient des cafards, des rats, des poux ou de grosses bactéries), une parodie d'un stand de vente de souliers appartenant aux détenus des camps de concentration.

La Première ministre Sophie Wilmès affirme que ces événements « portent préjudice à nos valeurs ainsi qu'à la réputation de notre pays ». Concernant la liberté d'expression, la première ministre affirme qu'elle « évolue dans un cadre légal précis qui vise à protéger les individus du racisme, de l'antisémitisme et des autres discriminations » et qu' «il revient donc aux institutions compétentes et à la justice de déterminer si les faits qui se sont déroulés pendant le carnaval enfreignent la loi ».

Divers représentants politiques réagissent également au événements du carnaval: le président du MR, Georges-Louis Bouchez, condamne « les références antisémite s» et le parti DéFi parlent de « relents proprement antisémites ». Jan Jambon de la N-VA critique les caricatures juives mais se dit contre la censure. Le bourgemestre de Bruxelles, Philippe Close (PS) affirme qu'« il est temps qu'Unia fasse son boulot ». Le American Jewish Committee demande que l’Union européenne ouvre une enquête contre la Belgique: « la Commission européenne doit lancer la procédure prévue par l’article 7, puisque les autorités n’ont rien fait pour interdire les déguisements antisémites, ce qui contrevient de manière évidente aux valeurs européennes fondées sur les leçons tirées de l’Holocauste et de la Seconde guerre mondiale ».

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Alost, #Antisémitisme, #Carnaval, #2020, #UNESCO, #Racisme, #Christoph D'Haese

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