Maroc : se révolter, protester, contester - voilà ce dont ne sont capables que ceux qui s'estiment eux-mêmes

La rue gronde contre le projet de réformes du roi Mohammed VI.

Si on compte tous ceux qui sont sorti depuis le 20 fevrier à aujourd hui, il ne restera à la fin que le makhzen ses baltagis et ces petites gens que le pouvoir a utilisé aujourd hui pour faire sa propagande pharaonique, et encore....En fait, le seul appel contestataire audible aujourd'hui au Maroc est celui du boycott. Déjà, le PSU, le PADs, le CNI et An-Nahj ont annoncé qu'ils y adhèrent, et il semble que ce sera le choix des principales forces et courants proches du 20 février.

Comments

[lno]

Trois jours après le discours du Roi annonçant le projet de nouvelle constitution, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues, dimanche, pour dire non. Sauf que pour la première fois
depuis le début de la contestation, des contre-manifestants les attendaient, violents et n'hésitant pas à s'en prendre aux journalistes, comme à notre correspondant Mehdi Meddeb.
Que s'est-il passé exactement dimanche à Rabat ?
"Comme d'autres, j'ai été violemment pris à partie par une foule galvanisée, des jeunes visiblement dans un état second, qui voulaient me frapper. Ils m'ont violenté, tenté de m'emmener dans une
ruelle. Au même moment des policiers arrivent et tentent eux aussi de m'emmener de force. Je me retrouve plaqué au sol dans une estafette au beau milieu d'une dizaine de molosses. Je crois mon
heure arrivée. Il me faut deux secondes pour me rendre compte que les policiers m'ont, en fait, sauvé d'un lynchage assuré…"

Cette scène s'est reproduite

"Une consoeur a dû se réfugier dans une maison pour échapper à la foule de contre-manifestants. Des militants du 20 février ont eu moins de chance et ont été frappés. De manière générale, des
centaines de contre-manifestants ont tenté dans plusieurs villes du pays de créer des troubles, de décrédibiliser le mouvement de contestation en provoquant des affrontements, choses qu'ils n'ont
pas réussi à faire…


A Casablanca, ce fut même un échec car, en face, ils étaient plusieurs milliers de personnes à venir dire "non" à ce projet de Constitution qui, en toute vraisemblance, doit être entériné dans même
pas deux semaines, après référendum…"

Le mouvement du 20 février présenté comme un traître


"C'est aujourd'hui la seule force qui ose dire "non" au Roi. Tous les partis, sauf un, ont applaudi des deux mains au discours du Roi appelant à voter "oui" à cette nouvelle Constitution. Ces
événements prouvent bien que le régime tente d'étouffer un mouvement qui le dérange.

Mehdi Meddeb en direct de Rabat

[Bébère le Berbère]

En tout cas la photo des Ben Ali ma fait bien rire !
Elle est plus classe que la drôle de voiture de Kadafi ! hhhhh

[Last Night in Orient]

 oui, plus classe...Ce sont les français qui ont laissé ces voitures increvables là bas....Kadhafi, je ne sais où
il l'a cherché sa caisse....

[Bébère le Berbère]

Verront nous un jour les Choeurs de l'armée rouge chanter au Maroc ?
J'aime beaucoup la chanson qui est mise dans ton article !
J'ai bien lu l'article ! Merci

[Last Night in Orient]

hhh, j'adore l'art russe, et je ne parviens pas encore à en parler sur mon blog...J'ai composé une photo à partir de deux images inspirées de la propagande soviétique, il n'y a pas si
longtemps...pour la révolution de Jasmin sur Photoshop