Il faut sauver Sakineh Mohammadi-Ashtiani de la barbarie Iranienne
Publié le 29 Juillet 2010
Mobilisez vous avant le Ramadan pour écrire à l'Ambassade d'Iran, envoyez un mail, envoyez un fax
A l'attention de son excellence Monsieur l'Ambassadeur de la République Islamique d’Iran
Seyed Mehdi MIRABOUTALEBI
Téléphone accueil : 01 40 69 79 00
Fax de l’Ambassade : 01 40 70 01 57
Courriel : cabinet@mfa.gov.ir
Adresse :
Ambassade de la République Islamique d’Iran
4, avenue d’Iéna
75116 Paris
Son crime, son seul crime, un crime que, par parenthèse, elle nie avoir commis et dont, autre parenthèse, trois des cinq juges ayant eu à se prononcer sur son cas doutent fortement qu’elle l’ait commis, ce crime, donc, qui fait qu’elle risque, à l’heure où j’écris, d’être sauvagement exécutée serait d’avoir eu des relations hors mariage avec un homme… plusieurs années après la mort de son mari !
Tout comme la supériorité raciale formait le pilier du nazisme, la pensée et la culture de la théocratie au pouvoir en Iran et de l'intégrisme reposent sur la distinction et la discrimination sexuelles. Fondée sur le principe du Velayat-e-Fagih (la tutelle du guide suprême) la dictature religieuse en Iran ressemble, en terme général aux régimes qui régnaient en Europe au Moyen-âge et dont les lois étaient tirées de la religion. Ce genre de régime gouvernait aussi en Asie avant l’avènement du capitalisme moderne. En termes sociologiques, les libertés et les droits des femmes et de manière plus conséquente, leur statut dans une société donnée, constituent le critère le plus sérieux pour évaluer le degré de démocratie dans cette société. Dans l’Iran d’aujourd’hui, il n’existe pas de droits ni de libertés pour les femmes. Il persiste à la place une conception misogyne, qui bien au-delà d’un point de vue rétrograde, constitue le pilier du fascisme religieux au pouvoir et le fondement pour réprimer les libertés les plus élémentaires du peuple iranien par un régime totalitaire.