Du 18 au 22 septembre 2013, les tangérois ont rendez-vous avec la 14ème édition de Tanjazz

Publié le 13 Septembre 2013

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Evenement culturel de haute facture, Tanjazz est devenu au fil des années l’un des festivals les plus prisés du calendrier culturel au Maroc. Depuis son lancement par la fondation Philippe Lorin, Tanjazz a pour principal objectif de vulgariser le jazz. C’est à la fois un festival dans la rue, auquel les gens peuvent donc accéder gratuitement, mais également en «indoor», moyennant un ticket d’entrée très abordable (200 Dhs). Les concerts ont lieu dans des endroits mythiques de la ville tels les locaux des Institutions Italiennes, certains palaces de la ville…Pour cette édition, un nouvel espace a été créé, le Tanjazz Lounge, réservé au jazz 100% à écouter et aux non-fumeurs.

Cette année, Tanjazz passe à l’Est. Les organisateurs ont, à travers ce choix, voulu ouvrir le festival, comme c’est le cas d’ailleurs depuis la première édition, à divers types de la musique jazzy. Le public aura ainsi l’occasion de découvrir de nouveaux talents, et de nouvelles sensations musicales. Jazz de Bulgarie, d’Egypte, de Tunisie, musique des Balkans, Jazz manouche, musique Klezmer… nous ne sommes plus uniquement dans le registre du jazz, son langage le plus vivace, tel qu’il a été bâti et structuré dans l’Amérique des années vingt par les afro-américains de la Nouvelle Orléans, mais nous découvrons de nouvelles facettes de cette musique.

Parmi les têtes d’affiche, le public pourra découvrir Arun Gosh, compositeur et clarinettiste d’origine indonésienne. Ses mélodies inspirées du patrimoine sud-asiatique, à l’effet envoutant, séduiront incontestablement un public en quête de nouveautés. Pour sa part, l’Egyptien Yehya Khalil, qui est un grand batteur, présentera  ses plus belles compositions, avec un subtil mix du ney, kanoun et tabla orientaux. Le résultat est bluffant. C’est également le cas avec le tunisien Nabil Khemir qui a inventé son propre instrument, la guitare luth à double manche, qu’il a baptisée «Rayjam» pour «rayon d’improvisation musicale» : un rendez-vous à ne pas rater.

Le groupe Sofia Fusion Quartet, qui nous vient tout droit de la capitale bulgare, offre au public marocain la primeur de son premier album qui vient tout juste de paraître.  L’autre rendez- vous à ne pas rater est incontestablement Noam Vazan (d’origine marocaine), très appréciée par le public lors de la précédente édition. Son succès, elle le doit à sa manière de combiner, toute seule, un clavier subtil au trombone pour créer son propre son.

Un autre temps fort de cette 14ème édition est la chanteuse française Elisabeth Kontomanou, au timbre de voix perçant. Consacrée meilleure artiste vocale en Victoires du Jazz en 2006, Elisabeth Kontomanou se produira pour la deuxième fois à Tanjazz après un premier passage en 2009.

Enfin, d’autres moments forts marqueront cette édition : il s’agit, entre autres, de King Pleasure, de Sylvia Howard, du groupe Art District,….

 

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Bons plans

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L
<br /> bonjour<br /> <br /> <br /> je trouve que c'est une tres bonne idée ce blog<br /> <br /> <br /> réunir toutes les musiques du monde et c'est agréable a écouter<br />
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L
<br /> <br /> merci Lucien !<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Une bonne affiche<br /> <br /> <br /> @mitié<br />
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