60 000 chrétiens marocains persécutés au Maroc

Publié le 14 Septembre 2013

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Les chrétiens marocains, ces pestiférés !

 

Les chrétiens marocains sont persécutés au Maroc, et les « extrémistes » musulmans encouragent le gouvernement à les poursuivre comme des délinquants. Répression, rejet, insultes et même violences poussent les chrétiens marocains à la clandestinité. Si l'islam est religion officielle au Maroc, la liberté de culte est pourtant garantie par la Constitution. http://www.slateafrique.com/1555/calvaire-marocains-chretiens

C'est honteux pour le Maroc d'avoir des lois moyenâgeuses et des pratiques de chasse aux sorcières dignes de l'Inquisition... Liberté de culte et de conscience au Maroc. Liberté à Mohamed El Baldi

L’article 220 du Code pénal est honteux, injuste, et inapproprié :
«Est puni d'emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d'une amende de 100 à 500 dirhams, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d'enseignement, de santé, des asiles ou des orphelinats ». 


Un texte qui aurait pu être revu et corrigé, mais opposé par le chef du gouvernement islamiste Abdelilah Benkirane, sur un article garantissant la liberté de culte et de conscience au Maroc, tel que figurant dans la première mouture de la Constitution. 


L’article a finalement été supprimé et des Marocains continuent d’être condamnés sur la simple base de leurs croyances...

Une petition adressée à Mohammed VI est en ligne

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Maroc

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L
<br /> <br /> Les membres de la famille du jeune marocain, condamné à 30 mois de prison, pour avoir embrassé le christianisme, vit isolée dans le village d’Ain Aicha. Les habitants les évitent. Un drame qui<br /> s’ajoute à l’incarcération de leur fils. Une détention qui se déroule dans de mauvaises conditions. Il a été tabassé par les autres détenus à cause de sa religion. Craignant pour sa vie, la<br /> direction de la prison l’a, finalement, mis dans une cellule individuelle.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La mobilisation internationale en faveur du jeune de Taounate converti au christianisme, ne faiblit pas. Une pétition adressée au roi<br /> réclamant son  intervention, afin de libérer M.B, ne cesse d'accueillir des adhésions à travers les cinq continents. « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, protecteur des droits et libertés<br /> des citoyens, groupes sociaux et collectivités nous peuple marocain vous sollicitons pour la mise en place et la garantie de la liberté de culte et de conscience au Maroc », demande avec<br /> déférence les initiateurs de la missive dont l’objectif est d’atteindre les 5 000 signatures.<br /> <br /> <br /> Pour le moment, ils n’ont pas encore passé la barre des 800. Ce matin, les derniers signataires de la pétition demandant la libération du Marocain,  condamné par le tribunal de première<br /> instance de Taounate, à trente mois de prison pour s’être converti au christianisme, proviennent du Royaume Uni, de Belgique,<br /> de Gibraltar et de France. Un indicateur qui révèle l’étendue de la mobilisation. Les auteurs de la pétition pointent du doigt la responsabilité de Abdelilah Benkirane dans l’échec de la<br /> tentative, au printemps 2011, visant à inscrire la liberté de conscience dans la première mouture de la dernière constitution.<br /> <br /> <br /> Au village de Aïn Aïcha, la famille du converti vit isolée<br /> <br /> <br /> Les prochains jours, la cour d’appel de Fès, fixera une date pour le début du procès. Sa famille soutenue par « des avocats du siège central de Rabat et du barreau de Fès a déposé un<br /> recours », indique Mohamed Oulad Ayad, le président de l’AMDH de la région Fès.<br /> <br /> <br /> « Il y a plusieurs zones d’ombres dans cette affaire », nous confie-t-il. « Pourquoi les forces auxiliaires de Aïn Aïcha ont-ils ligoté les mains de M.B lors de son<br /> interpellation ? C’est une pratique dégradante et humiliante pour le prévenu. Il n’y a pas que çà. Dès le premier jour de son incarcération à la prison, le jeune a été tabassé par les<br /> autres détenus à cause de sa religion. Dans ce cas, qui les a informés qu’il s’est converti au christianisme. Grâce à la mobilisation de l’AMDH, la direction du centre pénitencier a mis M.B<br /> dans une cellule individuelle par peur d’être victime d’un assassinat », poursuit-il.<br /> <br /> <br /> Les membres de la famille du jeune marocain subit, également, une autre forme de torture. « Les autres villageois les évitent. Ils vivent isolée et rares sont les personnes qui<br /> s’approchent d’eux. Il s’agit là d’une autre forme de violence qui montre que la société marocaine ne reconnaît pas les autres confessions », déplore Oulad Ayad.<br /> <br />
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