Imperio Argentina interprétant la copla "Rocío" composée par Quintero, León y Quiroga en 1935

Publié le 17 Octobre 2016

Ce titre est l’un des pasadoble les plus populaires de la copla espagnole. Les paroles d’Antonio Quintero et Rafael de León, sur une musique de Manuel Quiroga qui a été interprétée par de nombreuses artistes de ce genre musical traditionnel qui voit le jour en Espagne au début du XXe siècle et associe musique, paroles et interprétation. Elle est également connue sous le nom de chanson espagnole, copla andalouse ou chanson folklorique. Ses paroles portent le plus souvent sur des thèmes tels que l’amour, la déception, la jalousie, la tristesse ou la joie.

Imperio Argentina, de son vrai nom Magdalena Nile del Rio, est une actrice et chanteuse d'origine argentine, naturalisée espagnole en 1999, née le 26 décembre 1910 à Buenos Aires, morte à Benalmádena (près de Malaga) le 22 août 2003.

Imperio Argentina, de son vrai nom Magdalena Nile del Rio, est une actrice et chanteuse d'origine argentine, naturalisée espagnole en 1999, née le 26 décembre 1910 à Buenos Aires, morte à Benalmádena (près de Malaga) le 22 août 2003.

Avec la version interprétée par Francisco Canaro enregistrée le 22 octobre 1935

De Sevilla un patio salpicado de flores,

y una fuente en medio con un surtidor,

rosas y claveles de todos los colores,

que no las soñara mejor un pintor.

Tras de la cancela de hierro forjado,

hay una mocita de tez bronceá,

y juntito a ella, moreno y plantaó,

un mozo encendío que hablándola está.

 

La luna, rosa de plata,

bañó el patio con su luz,

muy cerquita de su novia,

dijo el mocito andaluz:

Rocío, ¡Ay, mi Rocío!

manojito de claveles,

capullito florecido,

de pensar en tus quereres

voy a perder el sentido,

porque te quiero, mi vida,

como nadie te ha querido,

Rocío, ¡Ay, mi Rocío!

 

Ahora es otro el patio, salpicado de rosas,

patio de las monjas de la Caridad,

Donde hasta la fuente llora silenciosa,

la canción amarga de su soledad.

Regando las flores hay una monjita,

que como ellas tiene carita de flor,

y que se parece a aquella mocita,

que tras la cancela, le hablaban de amor.

 

La luna, rosa de plata,

el patio bañado de luz,

mas ya no suena la copla

de aquel mocito andaluz.

Rocío, ¡Ay, mi Rocío!

manojito de claveles,

capullito florecido,

de pensar en tus quereres

voy a perder el sentido,

porque te quiero, mi vida,

como nadie te ha querido,

Rocío, ¡Ay, mi Rocío!

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Copla, #musiques espagnoles, #1935, #Imperio Argentina

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Superbe ! Merci , Mario, pour cette perle !!!<br /> Bises
Répondre
C
Bonsoir, <br /> Tout une ambiance d'un temps pas si lointain.<br /> Bonne soirée<br /> @mitié
Répondre