Le coronavirus conduit à une pénurie de drogue.

Publié le 20 Mai 2020

Tout ce qui est rare est cher dit le sophisme des libéraux. Autrement dit. la disponibilité en baisse fait monter les prix. Les acteurs du crime organisé exploitent la situation afin de renforcer leur image auprès de la population en fournissant des services, en particulier aux personnes vulnérables. Les trafics ont été fortement touchés et on estime qu'ils ont diminué de 30 à 40%.

Le coronavirus conduit à une pénurie de drogue.

Comment le coronavirus chamboule le trafic de drogue ?

La production et la distribution de cocaïne semblent être perturbées dans les pays producteurs d'Amérique latine, tandis que la pénurie d'héroïne en Europe et en Amérique du Nord. Le ralentissement économique causé par la pandémie a le potentiel de conduire à une transformation profonde et durable des marchés de la drogue.

Routes d'approvisionnement coupées pour le cannabis en provenance du Maroc, raréfaction du consommateur confiné, points de deal fermés, vols entre la Guyane et la métropole supprimés pour les mules transportant de la cocaïne : ces jours du confinement ont eu des conséquences sévères sur un secteur dont le chiffre d'affaires annuel est estimé, au bas mot, à 3 milliards d'euros

Hausse de la demande de cannabis

La Belgique reste une des plaques tournantes du trafic de drogues en Europe, notamment pour la cocaïne transitant par le port d’Anvers. La barrette de cannabis vendue 15-20 euros en temps normal pouvait parfois atteindre les 40 euros. Cela entraîne inexorablement une baisse générale de la consommation, mais principalement des drogues consommées dans les environnements récréatifs. Cette brusque contraction du marché s'est par ailleurs accompagnée de son lot de violences, sur fond de rivalités exacerbées.

En Europe, dans le Sud-Ouest asiatique et en Amérique du Nord particulièrement, une baisse de l’offre d’héroïne a également été rapportée, avec un risque croissant de surdose et de partage des équipements d’injection, vecteurs de contaminations virales.

Les mesures mises en œuvre par les gouvernements pour endiguer la pandémie de COVID-19 ont entraîné une perturbation des routes de trafic aérien de drogues, ainsi qu'une réduction drastique des transports terrestres, selon un nouveau rapport du Bureau des Nations Unies contre Drogues et criminalité.

Covid-19 et crime organisé

L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a lancé un programme de formation pour les forces de sécurité chargées des douanes en Amérique latine.

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Drogue, #Coronavirus, #Maroc, #Covid-19, #crime organisé, #Belgique, #2020

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